mardi 20 mai 2008


"Tu l'aimes ou tu la quittes"
80x40cm


"Salaud"
50x50cm



"Boulevard de Belleville"
81x54cm

lundi 19 mai 2008

Te voilà tel un naufragé, agrappé à son rocher, la tête posée contre ma poitrine. Tandis que le sommeil t'emporte je regarde tes mains tenir fermement ce que j'ai de poils... Tu es drôle, petit homme, et tu grandis déjà trop vite !!!
Déjà plus d'un mois que tu partages notre vie, et je ne compte plus ces petits instants de bonheur qui me font dire que l'essentiel est sous mes yeux.
De part le passé j'ai eu des moments où je pensais que je ne "vivais" pas assez. Je jalousais la vie de certains, fêtards, joueurs, excessifs. A coté d'eux j'avais l'impression d'être qu'un moine retirer au fin fond d'un monastère. Aujourd'hui je me dis que l'essentiel n'était pas là, je m'étais trompé.
Je ne juge pas ceux qui vivent cette autre vie, chacun ses choix. J'ai assumé les miens, sans pour autant renier ce que je suis. Seulement j'ai choisi une voie quelque peut différente. L'incompréhension de certains ne me font plus douter, au contraire, je redouble d'ardeur et de volonté pour prouver que tout est possible (tient un relant de la présisentielle...), disons plutôt que rien est impossible !
Justement cette nature reprend jour après jour le dessus. Un manque s'immicie en moi. "Les garçons" comme j'aime les apeller commencent à me manquer, mais qu'en est -il DU garçon ?
Au vue de ma situation je me dis qu'il ne va pas être facile à trouver..Comment arrivera-t-il à gérer le fait que je sois aussi papa et compagnon de quelqu'un d'autre ? Je ne vois pas 100.000 solutions : lui sera très probablement dans la même situation, et pourra comprendre plus aisément. Ou alors il faudra qu'il soit très très ouvert d'esprit...En tout cas je sais pertinenment que sa place ne sera pas facile à tenir, la mienne non plus d'ailleurs...Mais bon parfois la nature humaine sait être surprenante.

mercredi 30 avril 2008

dimanche 20 avril 2008

Ce soir après lui avoir donné son bain, j'ai dansé avec Titouan sur Aaron "Tunnel d'or"...Il ne pèse pas encore 3 kg et me fait pleurer comme un gamin avec ses yeux bleu gris...
Retour aux choses simples. Ca fait du bien.


21h46 Temps calme

samedi 19 avril 2008

Un bien joli cadeau...



C. m'a fait un beau cadeau tout à l'heure, alors que je pensais avoir jeté ce Libé dant de mi-mars. Elle vient me l'apporter fièrement sur mon bureau ouvert à la quatrième de couverture, un sourire en coin.
Une photo, the photo. Celle de Nicolas Fargues, sublime écrivain de 36 ans. Pour être honnêtre son physique m'interpelle davantage que ses livres. Promis je me penche sur ses talents d'auteur dès que j'aurais le temps...PUTAIN qu'il est beau !!!
Et oui mes hormones travaillent toujours...

vendredi 18 avril 2008

La semaine où j'ai découvert le monde de la nuit et autres petits bonheurs infinis...

Jusqu'à aujourd'hui le monde s'arrêtait de tourner au delà de 23h. Ce qui s'y passait était alors pour moi inconnu.
Mais depuis une semaine un petit homme me fit découvrir un nouveau monde.
Retour sur les événements précédents.
Mercredi soir. Cela va faire un an que nous avons pris ces deux places pour aller voir James Thiérée (le petit fils de Chaplin), au théâtre de la Ville. Son dernier spectacle, la Symphonie du Hanneton, m'avait émerveillé, l'attente était grande.
C. et moi nous nous retrouvons à la maison. Elle m'apprend que, depuis 18h, elle ressent des contractions régulières, toutes les 10 minutes. Je ne sais pas pourquoi mais au fond de moi ça allait être pour ce soir. Qu'à cela ne tienne, après lui avoir posé trois fois la question, elle me dit être sûre de vouloir assister au spectacle. Bon comme tu veux, ou plutôt à nos risques et périls. Après tout si tu accouches pendant le spectacle, on aura peut-être nos entrées à vie au théâtre, qui sait...
La route jusqu'au centre de Paris ne fut pas de tout repos, des poses régulières lorsque les contractions montent. Je garde mon calme, allez zen ! (Tu parles). A force de lui demander comment ca va, elle s'agace. Ok je la ferme ! Le spectacle commence, mon regard est dirigé vers C. dont la pénombre ne me rend pas l'analyse de son visage aisé. Le spectacle dure, dure. Je commence à me dire que les spectateurs du dessous vont bientôt prendre une douche. Finalement, le spectacle n'était pas à la hauteur du précèdent, mais au vu de la situation, je ne l'ai sûrement pas vu dans les meilleures conditions. Retour à la maison tout aussi délicat. Je me souviens de ce passager, assis sur la banquette en face de nous, et faisant mine de ne pas écouter les propos de notre conversation, se demandait si C. n'allait pas accoucher à ses pieds !
Et pour la dernière fois C. allait gravir ces six étages. Les contractions devenaient de plus en plus douloureuses. 23h : on prend la décision d'appeler l'hôpital pour savoir à quel moment nous devions venir. "Tout de suite" fut la réponse (pas du tout aimable) de notre interlocutrice. Refroidi par un tel accueil, et à l'idée d'attendre encore pas mal d'heures dans une salle austère éclairées au néons, on prit la décision de monter le camps à la maison. Pendant que C. prend des poses de chien en ruts – à quatre pattes -, ou bien le ventre en l'air adosser à un ballon géant les bras grands écartés, ou encore à comater sous une douche apaisante, j'essaie de me constituer tant bien que mal ce qui fera office de victuailles pour la nuit qui s'annonce très, très longue. Je me répète "Zen, putain reste zen..." La méthode Coué était en panne. Mais bon il fallait faire bonne figure. « Euh finalement je ne prend pas le portable ? » Parce que vu dans quel état tu es, tu vas pas suivre les derniers épisodes de Desperate... Bon ce sera finalement des magazines et l'Ipod. On fait soft par rapport à ce qu'on avait prévu...Durant trois heures on s'est écouté des musiques serré dans les bras l’un de l’autre, dont celle du Patient Anglais. Je luttais tant bien que mal contre ce sommeil qui s'immisçait en moi, et toi tu me disais de te tenir la main quand la douleur montait. On se reprojettais dans ces dunes du Sahara que l'on avait gravi deux ans auparavant. Tu te détendais, on était bien.
3h30, on devient raisonnable et prenons la route pour l'hôpital, non sans avoir descendu préalablement deux cafés. On nous installe dans la salle de travail faute de place dans la salle d'accouchement. On a gagner du temps à être resté à la maison. Que c'est dur de te voir plier sous la douleur. Tu pensais pouvoir te passer de la péridurale, finalement elle est arrivé comme le messie. Te voilà à présent branchée de partout, avec en fond sonore les battements du petit qui commence à descendre doucement, très doucement. Les sages femmes se succèdent, à chacune de leur venue je tente de leur extirper une estimation du moment où...8h00 du matin est un pronostic optimiste, bon allez on y croit ce sera 9H00. Le temps paraît une éternité. L'anesthésie te fait du bien, on se fout de la bonne zic, Malia, puis la petite compil’ faite exprès pour Titouan (Nougaro le ferait-il venir plus vite ?). On déconne et organisons une petite séance photos dans la salle d'accouchement. Les sage femmes hallucinent qu'on ait pensé à apporter notre musique...Tant qu'à faire autant que cela se passe dans une ambiance sereine. Perso j'aurais bien opté pour un accouchement à la bougie, mais bon...
Tout s'accélère vers 10h, le col est dilaté à 9 cm la voie est grande ouverte. Trois personnes sont là, elles sont adorables. Je n'arrive pas vraiment à réaliser qu'on arrive au bout de l'aventure, et qu'une autre va bientôt commencer. Ta main dans la mienne on ne se lâche plus. « Poussez, poussez, poussez ». Bien qu'on ne fût pas vraiment sérieux quant à l'entraînement à la respiration, tu fus géniale, les sages femmes n'en revenaient pas. A chaque fois que l'on te disait de prendre ta respiration je la prenais avec toi. A plusieurs reprises elles me demandèrent si je ne voulais pas m'asseoir par peur que je tombe dans les pommes. A la hauteur de ton bassin, sur le coté je voyais quasiment tout sans pour autant que cela ne soit pénible. C'était beau tout simplement. Un crâne chevelu fit son apparition, puis des yeux plissés, un nez...Je ne manquais rien de ce spectacle hors du commun. Trois longues poussées suffirent à libérer Titouan. On l'allongea sur ton corps chaud. J'étais ivre de bonheur. Nous voilà tous les trois réuni. Enfin. J'avais conscience que j'étais en train de vivre le jour le plus beau de ma vie.
Un grand merci à Feist qui eu l'honneur d'inaugurer les oreilles de Titouan par sa douce mélodie.
S’en suit les premiers examens. Moi j'étais planté derrière cette grande glace qui me séparait de mon fils, et les larmes ne cessaient de couler. En tout cas pas de doute c'était bien le mien, il avait un petit signe particulier pas très bien placé, tout comme son papa...C. ne me croyait pas quand je lui anonça la découverte.
La journée se finissait avec (déjà) la visite de la maman de C.
Je rentrais chez moi vers 22h, le sourire aux lèvres, fatigué mais léger.
La plus longue journée de ma vie fut ma plus belle.
J'étais le plus heureux des hommes…et compte bien le rester.

jeudi 10 avril 2008

Le plus beau jour de ma vie


Titouan né aujourd'hui le 10 avril

mercredi 9 avril 2008

Nous étions trois, peut-être quatre autour de toi. Installé sous les arbres, abrité du soleil et du mistral, tu nous parlais. Je pouvais te sentir, te toucher. Tes yeux claires me regardais tendrement. Des mots pour me rassurer que, de là où tu étais, tu avais trouver la paix, enfin. Notre table était perdu parmi tant d'autres mais il n'existait que toi à mes yeux. J'avais conscience que tu n'étais plus et pourtant. Les gens me prenaient pour un fou à me voir parler à une chaise vide, mais qu'importe, je t'avais là en face de moi. Je n'arrive toujours pas à me rendre compte que tu me m'embrasseras plus en m'appelant "Mon Grand". Mon rêve se dissipe, ta voix s'efface, et tu t'éloignes.
Tu me manques à un point que je ne trouve pas les mots pour l'exprimer.
Tu es désormais mon ange.
Je t'aime.

lundi 7 avril 2008

C'est quand tu veux mec...

On a bien failli y croire. L'atmosphère était bizarre, quelque chose allait se passer. Et puis, ça s'est tue. Tout est redevenu comme avant et la nuit a repris ses quartiers. Le réveil est tardif, sur mon téléphone un mms de ML avec une photo de Paris sous la neige accompagné d'un "Vive le printemps". Décidément il faut s'attendre à tout en ce moment. C. commence à desespérer. La trêve hivernale est finie, je ne sais pas si elle compte employer la force pour déloger le petit de son cocon douillet. Alors on adopte la méthode dite "Italienne". Autrement dit, on fait l'amour... C'est bon et étrange de se dire que c'est peut être la dernière fois que nos corps s'enlacent avant la "trêve parentale"...
Je vous dirais si cela marche. Ce serait bien que cela arrive demain, on sera le 08/04/08, facile pour se souvenir des anniversaires...


"Rock" Technique mixte, 120x60cm.


"Pace" Technique mixte, 90x90cm.

dimanche 6 avril 2008

Ambiance surréaliste à travers la fenêtre.
Un pressentiment nous empare...
Où la nuit compte-t-elle nous conduire ?



Paris, 20h57

vendredi 4 avril 2008

Ivre de peinture

Ce matin rendez vous matinal à l'hôpital.
Verdict : il ne semble pas vouloir sortir ! Perso ça ne me dérange pas, je profite encore pendant quelques jours de ce beau bidon rond. Il va falloir que l'on fasse une dernière séance photo avant le jour J.
C. quant à elle est beaucoup plus impatiente...Je la comprend.
Je profite donc de ce répits pour me plonger à fond dans la peinture.
Ce qui d'habitude fait office de salon ressemble davantage à endroit visité par la Stasi...Tout est retourné, déplacé, empilé. Un vrai bonheur de vivre avec moi en ce moment.



"Exit" Technique mixte sur toile. 100x100cm




"go back" Technique mixte sur toile. 100x100cm


Au fait je recherche toujours un agent ou une galerie...

mercredi 2 avril 2008

Samedi j'ai fait l'aller retour entre Paris et Avignon. Journée difficile en perspective. Je fais la route avec une cousine, ma soeur et son copain. Je n'ai pas l'impression que je vais enterrer mon arrière grand mere. Le soleil éclaire les visages encore endormis, le sud s'ouvre à nous, un parfum de vacances à l'horizon.
Je ne me lasse pas d'admirer ces façades ocres et jaunes...Venir ici finir mes vieux jours, pourquoi pas ?
L'enterrement ce passe avec tout ce qu'on imagine...
J'en retiendrai de celui-ci un cousin éloigné, qui chanta face au cercueil une chanson de Brel à la guitare. C'était beau... Désormais elle repose dans le cimetière du village, avec au loin, trônant avec son chapeau blanc, le mont Ventoux.
Par la suite, on se retrouva tous au resto. On me demande des nouvelles du petits. Sentiment contradictoire, où se mêle la vie et la mort. J'ai C. au tel, prend de ces nouvelles, et m'assure que le petit reste bien dans sa "chambre".
Il est déjà l'heure de repartir...Je suis apaisé.

Toujours aussi peu de travail, et lorsque qu'un brief tombe, l'annonceur décide de ne plus faire de pub au dernier moment. La rage. Je me défoule alors sur la toile. Je le sens bien en ce moment. J'ai beaucoup d'envies, des choses assez noires à coucher alors que mon moral est au beau fixe. Si je peux l'exprimer ainsi c'est pas plus mal.



Je profite aussi de pouvoir mettre mon grand bordel partout. Pot de peinture, bombe de colle, de peinture, pochoir, feutre, plus de place pour mettre un pied l'un devant l'autre. La chatte, qui voût à la propreté un culte absolu, se retrouve en plein terrain miné. Son calvaire ne va plus beaucoup durer...
Merci C. d'être aussi compréhensive.



"911" Technique mixte, 90x90cm

vendredi 28 mars 2008

Ceux qui m'aiment prendront le train

Soirée chez les parents. La famille commence à se rapprocher pour le voyage vers l'Isles sur Sorgue.
Je retrouve ma mère qui m'embrasse un peu plus fort qu'à l'habitude.
On dîne ensemble, on parle des derniers jours de Manou, elle rigolait, blaguait, prenait des nouvelles des enfants.
Puis ensemble nous prenons nos billets de train pour samedi. L'enterrement à lieu à 10h30. On risque d'être juste avec les horaires des trains, mais bon je ne peux me permettre de partir trop longtemps avec le bébé qui pointe son nez.
De retour chez moi l'ambiance à l'appartement est bizarre. Le bonheur vient se mêler à la tristesse. La vie à le goût de la mort. Mais quelle mort au juste ? Certaines sont injustes, subites, d'autres sont attendues de pied ferme. Elle attendait ce moment depuis des années, alors comment ne pas prendre cet évènement comme une délivrance pour celle que l'on a aimé ? Demain je vais enterrer mon arrière grand mère et mon égoïsme qui me poussait à la vouloir toujours près de moi.

L'année dernière elle me raconta qu'avant de mourir son mari lui a promis que de là haut il lui fera signe. Quelques années plus tard, en pleine une nuit, elle entendit des bruits bizarres. Elle habitait à l'époque un mas, longé par un canal entouré de champset de chevaux. Puis ce bruit devenaient plus audible pour devenir des chuchotements. Une voix lui souffla alors ces quelques mots : "Tu sais que je t'aime, tu sais que je t'aime"...
Lorsqu'elle me raconta cette histoire, ces yeux bleues luisaient, sa voix était tremblante. Trente ans après la disparition de son mari, elle était amoureuse comme au premier jour.
A mon tour d'espérer qu'elle me fasse signe.

mardi 25 mars 2008

Manou

Je suis désolé, je n'ai pas pu retenir mes larmes.
Papa vient de m'appeler.
Tu es partie entouré de la famille, je suis soulagé.
Ce soir, de là haut, tu es la plus heureuse des femmes.
Va. Cours le rejoindre.

Demain, promis je vais retrouver le sourire.

je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime

Mariage(s)

Et oui la saison des mariages est de retour.
Ce week-end j'ai passé mon second dans les frigos de Paris. Ce fut très...spécial.
Un artiste a transformé ces ateliers en garçonnière ultra kitsch.
Ami du bon goût bonsoir... Ai croisé la charmante Maureen Door.
Si vous aussi vous souhaitez y célébrer votre mariage, pacs, ou autres festivités, il vous en coûtera la bagatelle de 6000€ minimum la soirée. Pour une salle de 300m2 ça fait cher le mètre carré...



L'entrée des frigos, rue des frigos dans le 13e




Notre cher hôte et ses deux copines...



La réception (ça va c'est encore sobre...)



Sa ravissante chambre d'ami (au cas où vous ne seriez pas convié à partager son lit...)



Sa salle de bain (attention ce n'est pas un jaccuzzi me précise-t-il, ça fait trop "nouveau riche"...)


Le séjour...


Toujours le séjour, avec au fond à gauche son lit perché (je vous laisse deviner ce qu'il y a à l'intérieur...)


La charmante Maureen Door


La mariée (photo en 1600 ISO, sans flash, à f/1,2...ce qui donne cet aspect tableau)


Autrement si vous avez un peu d'argent, sachez que Cécilia ex-Sarkozy a déposé sa liste de mariage au Bon marché. Alors si vous souhaitez lui offrir une couette à 402€, ou bien un couteau de table à 62€ (l'unité)...n'hésitez pas.
Pour ce faire rendez vous ici. Rentrez les infos suivantes : Attias Richard et Ciganer-Albeniz Cecilia et mettez la date du 23 mars 2008. Et vive les mariés !!!

lundi 24 mars 2008

Soon

Plus que quelques jours avant que le petit arrive.
Je suis bizarre, tout comme la future maman. Les journées sont calmes, on goûte encore à ce silence, en regardant du coin de l'oeil ce berceau qui trône à coté de mon bureau. Tout est prêt : la valise pour la maternité, le sandwich pour le papa (si ca se passe le soir car à l'hôpital y a rien a becter en pleine nuit...et oui il faut être prévoyant), l'ipod est gonflé à bloc, les épisodes de Desperate House wives tout juste déchargé dans le portable, histoire de patienter pendant les longues heures de travail (au mois 6 ou 8...). Un ami homo à eu sa fille sur les Beatles, j'ai trouvé ca classe, je ne sais pas quoi mettre, ce sera peut être Amy Wivehouse, en espérant qu'il ne suive pas le même chemin de décadence...
Les réunions avec les futurs papa ont été instructive. Je m'aperçois que je suis assez va t'en guerre par-rapport à certain. La vue du sang m'est loin d'être agréable, mais je pense tenir le choc. D'autres futurs papas préférons attendre les moment les plus difficiles à coté, moi j'opte pour la totale, c'est vrai attendre 9 mois pour ne rien voir...ce serait de l'arnaque, mais là promis je poserai l'appareil photo. Le soir (quand on y pense) on fait les exercices de respiration. C. préfère la méthode de l'apnée, et moi je flippe que cela déclenche l'accouchement...Faudrait pas forcer non plus. Alors voilà, on attend comme à la péche, ça mord ou ça mord pas ? Bah pas grand chose. Au touché il semble plutôt s'accommoder de son cocon, bien que sa position étriquée fasse plutôt penser à un basketteur dans une Fiat 500. Ce ne doit pas être confortable. J'ai mal pour lui.
Avec C. on s'est essayé au montage de l'écharpe portative, c'est pas commode. Je me suis essayé à l'exercice avec pour mannequin une peluche extra terrestre...si les voisins nous ont vu ils ont due nous prendre pour des débiles

Dans quelques jours je vais être papa, il faut que je lise ces mots sur mon écran pour m'en rendre compte, car mis à part les questions d'ordre matériel (la poussette dénichée sur ebay, et autres pyjamas des connaissances...) mon futur rôle ne m'habite pas encore. Les potes que je croises te disent que la fois prochaine la donne aura changé, tu ne t'y fais pas. A croire que l'on pourrait attendre cela toute sa vie. Je me revois encore sur le grand plongeoir de la piscine municipale, perché à 5 metre de haut. Je sais qu'à un moment donné je vais sauter, de la à savoir quand, mystère...
Alors, à l'aube du grand saut je repense à ces dernières années. A mes actes assumés...à ceux que j'ai manqués. J'ai quelques regrets, certes, mais au final ils ne m'empêchent pas d'avancer. Je suis tombé amoureux d'un ou deux garçons, suis parti en voyage, ait pleuré, m'en suis voulu de m'être mal comporté. De ces avnectures il reste quelques amis qui comptent beaucoup pour moi. Aujourd'hui je me suis accepté tel que je suis et compte mener ma vie comme bon me semble...

Les nouvelles de mon arrière grand mère ne sont pas bonnes. Elle reste à l'hopital, à son grand désespoir. Mourir chez elle, c'est tout ce qu'elle demande. Mais avant tout elle aimerait pouvoir tenir jusqu'à la naissance de Titouan. Elle me ferait un magnifique cadeau, mais au fond à quoi bon, je ne veux pas qu'elle souffre davantage. Elle parle à tout le monde de la lettre que je lui ait envoyé il y a trois semaines, en est très fier. Je suis soulagé de lui avoir glissé ces quelques mots, pourvu qu'ils lui laissent l'esprit tranquille.
Alors me voilà entre rires et larmes, doutes et certitudes...

Charlotte Gainsbourg chante "Quand l'un part l'autre reste"




"Résistance" 179x69cm

vendredi 14 mars 2008



Dans quelques mois je ne serais plus entre ces murs. Alors...

mercredi 12 mars 2008



Je vais peut-être me mettre à matter le foot...



Bon les chansons d'amour viennent d'être détronées par ce Chabal de la chanson.
Un régal pour les ptites noreilles...

lundi 10 mars 2008

Dans 4 jours tu peux être amené à venir au monde.
Putain quand j'y repense je n'ai pas vu le temps passer.
On parle de baby blues, mais existe-t-il aussi pour les papas ?
C. n'avait peut-être pas tord de me dire que je devais en profiter, j'ai peur de n'avoir pas touché assez ce ventre qui couve la vie. Une autre histoire va bientôt commencer. J'essaierai de faire de mon mieux, bien que parfois je m'imagine pas à la hauteur. Mais comme chacun le sait le père idéal n'existe pas. Faut dire que dès le départ je ne rentrai pas vraiment dans le moule. Alors fonçons, ne nous prenons pas la tête de ce que peuvent penser les autres. Un père PD, c'est déjà un père. Des mômes dont le père s'est cassé avant qu'il ne voit jour, ce n'est pas rare. Alors ma "spécificité", tu t'en fouteras, j'en suis sûr !
Et puis si j'avais été hétéro, je n'aurais peut être pas autant plu à ta mère...Je crois que ça lui plaît. En tout cas on sait tourner ça en dérision, il le faut bien. D'ailleurs un de mes meilleurs potes m'a avouer ce week end que, contrairement à sa copine actuelle, son type de fille c'était petite et matte, moi je lui est répondu que mon type de fille c'était les mecs. Il a esquivé un sourire. Rien n'est jamais simple dans la vie, il faut juste accepter les différence de l'autre, même si au premier abord elle semble insurmontable...

J'ai eu des nouvelle de mon arrière grand mère. Fidèle à elle même elle nous a dit "Bon raté ce ne sera pas pour cette fois-ci". Je pense à elle.

L'autre soir suis tombé sur Salut les Terriens. Je trouve le chroniqueur Mustapha, très sexy avec sa barbe de 3 jours. Tout comme le chroniqueur du grand journal (siiiiiiiii le mec intello, avec un pure voix et un visage d'ange...rhhhhhhhh). Enfin dernier coup de cœur à mâle, Dutronc fils. Son regard m'a foudroyé, une beauté ce Thomas...Ca me change des chanteurs de salle de bain.


J'ai craqué y a une semaine pour le dernier macbook pro.
Bon finalement c'est un peu comme un dépucelage, on se fout grave la pression, on se dit qu'on y arrivera pas. Et puis une fois que c'est fait on s'aperçoit que ce n'était pas si compliqué, et qu'on aime vraiment ça...
C'est vrai tout est beau le produit et ce qu'on a à l'écran. On va me reprocher mon coté mec-trop-dans-le-design mais j'assume parfaitement. Et puis j'ai trouvé l'excuse. "Bah c'est pour le boulot, alors...".


"XE" Affiches lacérées et marouflées sur toile. 100x100cm

samedi 8 mars 2008

Hier soir, en rentrant d'un mariage j'ai failli me tuer en voiture.
Un truc con, une maladresse, la fatigue.
Ce matin en me reveillant, j'ai touché mes jambes. J'étais persuadé que j'avais eu cet accident. Sensation bizarre d'être en vie, et tout repars (presque) comme avant.

lundi 3 mars 2008

Un peu plus proche des étoiles

J'ai cru que ça y était, que cette fois-ci tu étais parti le rejoindre. Je m'étais juré que jour-ci je ne serais pas triste. Finalement ton coeur n'a pas perdu raison et tu es encore là. J'ai parfois honte de cet égoïsme qui m'empare, celui de te savoir encore les pieds sur Terre. Certes tu n'es pas toute proche, mais je ne peux m'imaginer que, comme tout Homme, tu n'es pas immortelle. J'aurais aimé que tu le sois... Toi du haut de tes 98 ans tu es encore amoureuse. Belle et amoureuse de celui qui est parti avant que je naisses et qui depuis, me dis-tu, t' envois des signes. Tu as hâte de partir et au fond je te comprend. Plus de 30 années à penser chaque matin à lui sans pouvoir le toucher, est devenu pour toi une véritable souffrance. Alors partir quand il encore temps, je te le souhaite même si ton absence me manquera plus que tout.
Manou, J'ai toujours eu peur de ne pas dire les choses lorsque les gens sont encore là pour les entendre alors, le jour de tes 95 ans, je t'ai confié, face à toute la famille, que si j'avais eu un demi siècle de moins, je t'aurais épousé. C'est la seule façon que j'ai trouvé pour te dire tout l'amour que je te porte. Certain on pu être surpris, toi tu as compris. Merci.
Merci de m'avoir conté ta vie. Celle des année 30, où tu parcourais à travers les rue de Paris la scène du Moulin Rouge, les soirées de gala... toujours accompagné de ton saxophone. Ton amoureux n'était jamais bien loin. "Des rendez-vous", n'importe où, n'importe quand, c'était ça ta recette du bonheur, savoir se surprendre sans cesse. Je buvais tes paroles à n'en plus finir. Tes conseils je les garde tel un trésor. Tu sais, si j'avais voulu un jour me marier, la première raison qui m'aurait pousser à le faire, aurait été de te voir jouer, comme tu l'as fais en 1993 au mariage de ta petite fille. Tes doigts agiles glissaient sur le cuivre rutilant, ton souffle fit raisonner la vie en rose, et l'on fut tous emportés.
Moi, l'aîné des arrières petits enfants, j'arrive un peu tard pour admirer tout ton talent, bien que la fois dernière ou l'on s'est vu, c'était l'été dernier, tu as pris la direction de ton piano, et tu t'es mise à jouer divinement. La gorge serrée, ma main posée sur ton épaule ténue, j'ai essayé en vain de faire fuir mes larmes. Le temps était comme suspendu.
Bientôt je vais te donner ton arrière arrière petit fils, je ne sais pas si tu auras la force de tenir d'ici là, mais qu'importe, je ne t'en voudrais pas. Là haut quelqu'un t'attend depuis bien longtemps.

jeudi 21 février 2008



Le calme avant la tempête. Bizarre sensation. Un tsunami est en partance...et je l'observe à distance. Les secousses sont bien là pour en témoigner, il se rapproche de jour en jour prenant à chaque fois plus de force. Pourtant à le voir il n'a l'air de rien ce petit...La tête en bas et les jambes croisées on croirait un bouddha qui fait du smurf. Allez tarde pas trop suis impatient qu'on discute.

dimanche 17 février 2008

Shut up and dance


Depuis le temps que j'entendais parler des soirées Eden. Nous y voilà enfin.
Après une préparation digne des plus grands sportifs. Une pré soirée pour éviter de s'endormir, accompagnée d'un bol de café, et de boissons énergisantes gonflées à la caféine, me voilà fin prêt à affronter mes démons de minuit.
Je retrouve Celui qu'il ou S. (je ne sais plus comment je dois le nommer...)à l'étage, il est accompagné de sa bande de pote dont certains visages ou pseudos me sont familiers. Tout ce petit monde se trémousse sur de la zic plutôt cool. Au passage le dj's ne me laisse pas indifférent ! N'ayant pas encore trempé mes lèvres dans de l'alcool je passe par le bar. J'espère ainsi que la vodka orange fera son effet. L'ambiance est bonne. S. me fait le tour du proprio. Il m'explique qu'en bas ça bouge davantage. En effet, le son est super bon et le textile n'est pas forcément de rigueur. Certain d'ailleurs en perdent presque leur froque. D'emblée je préfère le coté plus boîte, je me lâche plus facilement, et par ces temps-ci j'ai plutôt besoin de me défouler...
Autour de nous des corps de rêve (trop parfait peut-être, putain suis jamais content), des petits rasés en bretelles à carreau, et des mecs qui semblent un peu perdus. Bref de tout, et surtout un mec que j'avais repéré auparavant sur Rezog. Enfin je le vois "en vrai". Bon c'est sûr qu'il est canon le pépère mais bon avoir un mec comme ça c'est comme rouler en Ferrari on garde toujours un œil dessus quand on la gare. C'est chiant !
Finalement je me dis que c'est pas si surhumain d'être là. Pour ceux qui ne le savent pas j'appartiens plutôt à la famille des marmottes narcoleptiques. A minuit ma nuit à déjà commencé depuis deux heures ! Mais bon, mon cas ne semble pas des plus désespérés. Pour preuve j'écris ce post en matinée mais j'aurais pu le faire dès 6h (on ne perd pas ses habitudes de lève tôt...). Bref, après avoir moi aussi délaissé le haut, je m'éclipse à une heure respectable (4h) pour rentrer chez moi en Vélib', une première. Même si je n'étais pas bourré il a fallu que je demande de l'aide pour que je retire ces putains de vélo (de vrais chars). C'est plutôt casse gueule, la prochaine fois je ramène le mien.
Au final, j'ai vraiment accroché, et je te préviens S. je compte bien y revenir. En espérant cette fois-ci être un peu plus bavard avec autrui...

samedi 16 février 2008

La Saint Valentin

Décidement la Saint Valentin ne me porte pas chance.
Un an jour pour jour, l'histoire recommence.
C'est mieux ainsi.

Après les colleurs d'affiches vive les décolleurs d'affiches



"Superman" Affiches lacérées et collées sur bois. Diamètre : 1m





"Métro Chatelet". Affiches lacérées et marouflées sur toile.





"Music". Affiches lacérées et marouflées sur toile.




"Boulevard de la Chapelle". Affiches lacérées et marouflées sur toile.


Travaux réalisés ces précedentes semaines.

vendredi 1 février 2008

Le doute s'immisce en moi...

jeudi 31 janvier 2008

Il est des dimanches que l'on aimerait voir plus souvent. Un brunch au Bonobo, place Gambetta, avec Y. et ca vous donne la patate pour toute la semaine. Me pose souvent la question et dans quelques mois, ça je pourrais encore le faire, et ça aussi ? Aller je la ferme et j'arrête de me poser toutes ses questions, ca en devient limite maladif. D'ailleurs à coté de nous un couple avec leur bébé, ne c'était pas privé pour autant de sortie. La semaine d'avant, et sur les conseils de S. je suis allé avec Y. voir Vincent Baguian en concert. Le lieu, intimiste se prêtait à ce genre d'événement. L'homme sous ses airs de gendre bien sous tout rapport nous livre des textes exquis et d'une grande justesse. Chaque mot tombe avec une incroyable justesse. C'est beau, ca se partage, ca se délecte.
Coté spectacle je suis allé avec C. voir Béjart. Nous étions super bien placé. Et le spectacle fut grandiose. Après une première partie assez classique, le spectacle pris une toute autre tournure. On put admirer une succession de tableaux vivants exécutés avec une incroyable précision par une quarantaine de danseurs. C'était véritablement du grand spectacle. Il y eut aussi un hommage au maître, qui se traduisit par une chorégraphie par l'un de ses plus fameux danseurs sur une bande son où l'on entendait Béjard en chef d'orchestre.


Beaubourg-janvier08

J'ai de plus envie de travailler sur les reflets. La perception de la réalité est tout autre, elle laisse place à l'imaginaire, nous rend créatif

La semaine dernière on s'est organisé une nouvelle séance photo. Histoire de se rendre compte à quel point ça pousse.
Dans la série des première fois ca fait tout drôle, il y aura : "la première fois que j'ai étendu les affaires de Titouan sur le séchoir". Mettre des pinces à linge sur les body qui ont la taille des mes slips ca vous fait prendre conscience que tout va bientôt aller très vite.





Pour finir j'ai enfin mis une musique sur le nom d'une certaine Amy Winehouse. J'adooooore. Du coup ma B.O "Les chansons d'amours" peut refroidir un peu.

vendredi 25 janvier 2008


Je ne me souviens jamais de mes rêves, espérons qu'ils soient peuplés de petits Melvil...

Quant à mes chers voisins, ils sont beaucoup plus discrets ces temps-ci sur leur vie intime.
Finalement je crois que ça me manque. Pfffffffffff. Je sais je suis jamais content.
Une pensée pour Ours Brun, bon courage pour Angoulème et ces deux jours de Marathon et félicitation pour tes planches qui vont me (re)donner goût à la BD (moi qui ne connais que Vance et Uderzo, pauvre de moi...)

Les semaines passent et je ne me lasse toujours pas d'écouter, de voir les chansons d'amour



Y. tu ne vas pas y couper !

jeudi 24 janvier 2008

Le sentiment du jour

Quand je vois au zapping Cécile de Menibus, j'ai des envies de meutre.
Non je vais bien, n'ayez crainte...C'est juste la télé. Parfois il vaudrait mieux être aveugle, sourd, muet, mort.

mercredi 23 janvier 2008

Coup de gueule

Est ce que quelqu'un pourrait m'expliquer la dernière pub pour les pages jaunes avec leur histoire d'hôpital psychiatrique. Ça fait 100 fois que je la vois et je ne pige toujours rien.
ET ÇA M'ÉNERVE !!!

mardi 22 janvier 2008

Ski, amour, et tracas

Un grand bol d'air, voilà ce qu'il nous fallait.
Donc direction La Plagne pour une semaine de ski, de déconne, de neige plein la bouche, de fromages qui pue, et autres plaisirs d'altitude.
C'était bien, j'en redemande. Promis on se refait ça !
D'autant qu'à Paris paraît qu'il a fait moche, donc encore plus ravi d'avoir mis les voiles, je sais c'est salaud !






Seul manque pour cette semaine, l'absence de Y. rester à Paris et dont les déboires avec sa copine me tracasse un peu. Déjà pour lui, car ils commencaient déjà à faire pas mal de projets ensemble. Tout comme moi ils souhaitaient avoir un enfant. Et puis un jour de l'an qui se passe mal, une attitude qui blesse...et voilà que tout explose en vol.
Moi j'ai peur de ne pas être suffisament présent, comme celà a pu arriver de part le passé. Je ne veux pas que cela recommence. Y. le sais bien, mais me rassure. Bien qu'il ne soit plus avec sa copine il trouve que notre histoire marche bien, et qu'il respecte plus que tout mon autre vie. Il va donc falloir ces prochains mois trouver le bon équilibre. J'ai malgré tout confiance. Des gars comme lui il n'y en a pas beaucoup. Et puis ce séjour m'a fait pleinement prendre conscience de l'attachement que je lui porte. Un court séjour à l'hopital, des nouvelles qui tardent, et mon coeur qui s'emballe.
Quand je l'ai revu hier, sa toison avait disparu sous le rasoir d'un interne...
"Tu sais si tu veux rester comme ça, ca ne me pose pas de problème..." Sa peau matte me réchauffe. Elle est belle.
Retour sans problème en voiture malgré les six mois de grossesse.
Enfin pensait-on. Examen clinique pour C. Il est détecté un racourissement du l'utérus. Ce n'est pas normal. Le bébé semble être pressé de voir le jour. Nous pas vraiment. Du coup je lui passe un savon via le réseau nombril 3G. Aparement la ligne était bonne car, depuis il s'est assagi. Non mais il va pas commencer à faire sa loi le coco.
C. est bien dans sa peau, elle me plaît, on rigole souvent comme des gamins.
Dans la série des première fois, on est allé acheter ses premières couches (et oui il faut si prendre, parait-il, 3 mois à l'avance, on ne sait jamais ce qu'i peut arriver dixit les manuels...) Alors nous y voilà en face de ce mur de couches. Leur emballage est très séduisant, des couleurs assidulées, des bébés photoshoptisés, à croire que ce n'est pas fait pour chier dedans ! Bon on prend deux marques différentes, il choisira lui-même.
Je pense qu'il a une invention à trouver : les couches qui torchent bébé, ce serait bien non ?
Voilà après un mois de relâche me revoici derrière ce pc, qui ne m'a pas vraiment manqué.
Allez au taf messieurs !


Le meilleur manuel pour les futurs parents...

mercredi 9 janvier 2008

Sortir, sortir, sortir...

Ces jours-ci, la gestion de mon temps est plutôt chaotique.
Moi qui d'habitude n'arrête pas de la journée, je me laisse vivre. Du temps pour sortir, mais aussi pour faire la sieste. Nous sommes en plein hiver et voilà que je me comporte comme en période estivale. Y a plus d'saison ma pauvre dame...
Cela dit je m'autorise à passer du temps sur des choses qui me font du bien, comme peindre. Je suis toujours dans ma période New-Yorkaise.

Le père idéal est mort il y a quelques jours lorsque C. m'a dit qu'elle trouvait que je ne lui touchait pas assez le ventre, ni ne parlait au bébé. Il faut bien avouer que c'est le cas, mais mon estime en a pris un coup. Cela-dit je n'ai pas l'impression de passer à coté de quelque chose. C'est juste que je vis les choses de manière un peu plus distante. C'est normal, je ne le porte pas, et j'avoue (au mon dieu) que je ne pense pas au petit toutes les minutes. Cela dit il faut bien avouer que le temps passe extrêmement vite, et c'est peut être après, que je pourrais regretter de ne pas mettre attardé d'avantage sur ce petit ventre rond...Il nous reste un peu moins de 100 jours.
Pour preuve que je pense à l'avenir de mon bébé, à défaut de ne pas savoir tricoter, je lui confectionne des grenouillères à rendre jaloux les autres papas !!!



Justement ces 100 jours, on compte bien en profiter pour sortir.
La semaine dernière nous sommes aller voir l'expo de Titouan Lamazou. Je pensais tout connaitre de lui, mais je fus très agréablement surpris par la qualité de ces œuvres. Il nous fit découvrir une autre facette de son talent : la photographie. Ici on trouve des tirages à des format hors norme. On est comme intégré à ceux-ci, nous donnant ainsi l'occasion de nous transporter au beau milieu d'un cirque ou bien encore sous la tente dressée dans un camps de réfugiés. Le fils conducteur de cette exposition ce sont les Femmes du mondes. Je retiendrais aussi ces dessins de vagins qui nous montrent les différentes sortes excisions. Je ne pensais pas que l'on pouvait pousser ces atrocités aussi loin, jusqu'à l'ablation des toutes les lèvres et la suture de l'entré du vagin... On finira pas un note plus extravagante avec un portrait d'une actrice sud Américaine de 97 ans au physique d'une midinette de 20ans et qui déclare tout haut que "l'amour c'est de la merde !" Chacun sa vision des choses.



Alors que mon père va bientôt prendre ses quartiers à la Comédie Française, avec C. nous avons décidé de retourner en enfance en allant voir les fables de La Fontaine.
Il faut bien avouer qu'à part le renard et le corbeaux, et la cigale et la fourmi, je ne connais pas beaucoup l'oeuvre de cet auteur. N'étant, une fois n'est pas coutume, pas en forme, Morphée ne fit qu'une bouchée de moi (quoique au premier rang j'ai pu observé une personne pire que moi...). En tout cas, j'ai trouvé que la gestuelle des comédiens étaient très juste. L'incarnation des animaux par les comédiens était saisissantes, je pense au cerf essentiellement...

Hier soir nous sommes allé voir Edouard Baer à la Cigale pour son spectacle "for Mister Castang". Pas grand chose à dire si ce n'est que le spectacle est du grand n'importe quoi, ce qui pour du Edouard Baer est normal somme toute, mais franchement là, le spectacle frise avec le ridicule. Je garderai juste en souvenir une sublime imitation de Fernandel par Atmen Kelif.

Bref ces dernières sorties m'ont plus ou moins convaincu. Je mise fort sur le concert de Vincent Baguian, ces prochains jours...
Je file à mes pinceaux.

mercredi 2 janvier 2008

De l'air

Bon je savoure en ce moment les commentaires des fumeurs qui se plaignent au JT de la chasse aux sorcières qui leur sont fait.
A vrai dire ils ont déjà oubliés qui nous ont pourri la santé avec leur putain de clopes des décennies durant, et maintenant ils voudraient qu'on aille pleurer sur leur triste sort, sous prétexte que pour s'en griller une, ils doivent sortir dehors dans le froid.
Désormais on va pouvoir aller n'importe où, sans ressortir tel des harengs fumés. D'autant que je trouve que cette loi est très écologique. Avant lorsqu'on allait boire un verre, il était impossible de remettre son pull ou son fûte...sans passer par la case machine à laver et ses doses de lessives détergentes. Maintenant hop on remet son jean de la veille (les sous vêtements on évite...)
Si cette raison peut réconforter un peu plus les fumeurs face au triste sort qui leur sont réservé, je m'en réjouis !!!

mardi 1 janvier 2008

2008 l'année de tous les plaisirs ?


Bonne année à tous !!!!!!
Si je poursuis cette année avec une aussi grande envie de sexe je ne sais pas dans quel état je vais la finir.
Y. tu fais quoi cette aprem' ???????????

Hier j'ai passé ma journée à peindre. Et (là aussi) j'ai vraiment pris mon pied.
Avec du recul je me dis que j'ai de la chance de connaître ces sensations qui nous donnent l'impression de savoir tout maitriser. On choisi une direction et on y va tête baissée. On pose les couleurs par touches sans se poser trop de questions...après tout pourquoi se les poser je ne les connais pas ! (Je suis daltonien pour ceux qui ne le savent pas...). Le travail est assez minutieux je n'ai pas l'habitude. D'ordinaire mes gestes sont plus incisifs, brutaux. Je déchire, colle, repositionne. Ces tellement physique que je me suis flingué le dos la semaine dernière avec mon triptyque. Ca fait con quand on vous demande comment tu t'es fais ça ? Bah j'ai fais du collage...
Bon je fais quoi après ?


New York, Acrylique sur toile. 30x90cm

Ma journée a été bercée au son de la BO "Les chansons d'amours". J'adoooooooore