mercredi 2 avril 2008

Samedi j'ai fait l'aller retour entre Paris et Avignon. Journée difficile en perspective. Je fais la route avec une cousine, ma soeur et son copain. Je n'ai pas l'impression que je vais enterrer mon arrière grand mere. Le soleil éclaire les visages encore endormis, le sud s'ouvre à nous, un parfum de vacances à l'horizon.
Je ne me lasse pas d'admirer ces façades ocres et jaunes...Venir ici finir mes vieux jours, pourquoi pas ?
L'enterrement ce passe avec tout ce qu'on imagine...
J'en retiendrai de celui-ci un cousin éloigné, qui chanta face au cercueil une chanson de Brel à la guitare. C'était beau... Désormais elle repose dans le cimetière du village, avec au loin, trônant avec son chapeau blanc, le mont Ventoux.
Par la suite, on se retrouva tous au resto. On me demande des nouvelles du petits. Sentiment contradictoire, où se mêle la vie et la mort. J'ai C. au tel, prend de ces nouvelles, et m'assure que le petit reste bien dans sa "chambre".
Il est déjà l'heure de repartir...Je suis apaisé.

Toujours aussi peu de travail, et lorsque qu'un brief tombe, l'annonceur décide de ne plus faire de pub au dernier moment. La rage. Je me défoule alors sur la toile. Je le sens bien en ce moment. J'ai beaucoup d'envies, des choses assez noires à coucher alors que mon moral est au beau fixe. Si je peux l'exprimer ainsi c'est pas plus mal.



Je profite aussi de pouvoir mettre mon grand bordel partout. Pot de peinture, bombe de colle, de peinture, pochoir, feutre, plus de place pour mettre un pied l'un devant l'autre. La chatte, qui voût à la propreté un culte absolu, se retrouve en plein terrain miné. Son calvaire ne va plus beaucoup durer...
Merci C. d'être aussi compréhensive.



"911" Technique mixte, 90x90cm