lundi 19 mai 2008

Te voilà tel un naufragé, agrappé à son rocher, la tête posée contre ma poitrine. Tandis que le sommeil t'emporte je regarde tes mains tenir fermement ce que j'ai de poils... Tu es drôle, petit homme, et tu grandis déjà trop vite !!!
Déjà plus d'un mois que tu partages notre vie, et je ne compte plus ces petits instants de bonheur qui me font dire que l'essentiel est sous mes yeux.
De part le passé j'ai eu des moments où je pensais que je ne "vivais" pas assez. Je jalousais la vie de certains, fêtards, joueurs, excessifs. A coté d'eux j'avais l'impression d'être qu'un moine retirer au fin fond d'un monastère. Aujourd'hui je me dis que l'essentiel n'était pas là, je m'étais trompé.
Je ne juge pas ceux qui vivent cette autre vie, chacun ses choix. J'ai assumé les miens, sans pour autant renier ce que je suis. Seulement j'ai choisi une voie quelque peut différente. L'incompréhension de certains ne me font plus douter, au contraire, je redouble d'ardeur et de volonté pour prouver que tout est possible (tient un relant de la présisentielle...), disons plutôt que rien est impossible !
Justement cette nature reprend jour après jour le dessus. Un manque s'immicie en moi. "Les garçons" comme j'aime les apeller commencent à me manquer, mais qu'en est -il DU garçon ?
Au vue de ma situation je me dis qu'il ne va pas être facile à trouver..Comment arrivera-t-il à gérer le fait que je sois aussi papa et compagnon de quelqu'un d'autre ? Je ne vois pas 100.000 solutions : lui sera très probablement dans la même situation, et pourra comprendre plus aisément. Ou alors il faudra qu'il soit très très ouvert d'esprit...En tout cas je sais pertinenment que sa place ne sera pas facile à tenir, la mienne non plus d'ailleurs...Mais bon parfois la nature humaine sait être surprenante.