mercredi 9 avril 2008

Nous étions trois, peut-être quatre autour de toi. Installé sous les arbres, abrité du soleil et du mistral, tu nous parlais. Je pouvais te sentir, te toucher. Tes yeux claires me regardais tendrement. Des mots pour me rassurer que, de là où tu étais, tu avais trouver la paix, enfin. Notre table était perdu parmi tant d'autres mais il n'existait que toi à mes yeux. J'avais conscience que tu n'étais plus et pourtant. Les gens me prenaient pour un fou à me voir parler à une chaise vide, mais qu'importe, je t'avais là en face de moi. Je n'arrive toujours pas à me rendre compte que tu me m'embrasseras plus en m'appelant "Mon Grand". Mon rêve se dissipe, ta voix s'efface, et tu t'éloignes.
Tu me manques à un point que je ne trouve pas les mots pour l'exprimer.
Tu es désormais mon ange.
Je t'aime.