mardi 30 octobre 2007

Un secret


Il est des livres qui ne vous laissent pas indifférent.
De ceux qui vous rappelle que, de par le passé, l'homme n'en était plus un.
Le récit d'une histoire d'amour construit sur l'autel de la mort.
Bouleversant.

lundi 29 octobre 2007

Une petite page de pub


Parce que cela ne fais jamais de mal de se congratuler, je suis assez fier d'une des dernières campagnes de pub que j'ai fais pour une chaine sportive (un comble au vu de l' intérêt que je porte au sport...)

dimanche 28 octobre 2007

Miroir

Déjà il y a quelques semaines je me demandais si par hasard, la Terre pouvais porter en son sein deux personnes qui auraient une histoire similaire à la mienne.
Finalement le hasard fit bien les choses car j'ai aujourd'hui la preuve que je ne suis pas seul sur Terre.
Me voici rassuré.
Donc j'ai fais la connaissance de Y. Charmant jeune homme que j'avais "remercié" en moins de deux, quelques temps auparavant sur rezog, suite à sa mise en doute concernant mon âge. Le pauvre ! Il a prit pour les autres, cela ne nous a pas empêché par la suite, de rétablir le dialogue. Fallait juste pas me chercher des noises ce jour-ci !
Bref un verre aux Marronniers, et chacun lève le voile sur son histoire. A les entendre on pourrait presque les confondre. Un passé avec des filles, mais aussi des garçons. Des aventures plus ou moins bien réussies. Mais surtout ces rencontres avec deux filles qui savent ce que nous vivons et qui comprennent. Lui aimerait s'installer avec son amie, et d'ici quelques temps avoir un enfant. Et moi qui est prit un peu d'avance.
Ca fait bizarre, j'ai l'impression de me voir !
Inutile d'avoir peur d'être jugé ou bien mal compris, ici tout est limpide.
De l'autre cette discussion me permet de prendre plus de recul, j'arrive à me mettre enfin à la place de celui qui convoite et qui se retrouve dans l'entre deux.
Quelle place pour celui qui doit partager ? Cette pièce se joue non plus à deux, mais à trois, voire quatre. On s'y perd, on a peur à notre tour.
Je suis satisfait de voir qu'en ce monde l'être humain n'est pas si buté, qu'il sait prendre en compte la nature même de l'autre, sans pour autant tout renier.
La résignation n'a pas de place, on veut vivre c'est tout.

vendredi 26 octobre 2007

"Ce soir c'est moi qui fait la fille" (ceci est le titre d'une chanson, non une demande...)

Des mots justes, une musique légère qui sent l'été.
Evitez juste de fredonner le refrain en public...

mardi 23 octobre 2007

Une dernière pour la route


Voilà le résultat de quelques heures de travail au son de la BO de "2046".
Vous voulez connaître son petit nom ?
"KODAK" Acrylique et affiches publicitaires marouflées sur toile 100x100cm.

dimanche 21 octobre 2007

Un détour par Belleville



Aujourd'hui pas envie de rester chez moi. Je prends mon Canon...
Je fouine, je prends du recul, j'observe.
Ca me fais du bien, j'apprécie d'être dehors, dans mon quartier.
Je me lave l'esprit !

Je m'en retourne avec ses deux clichés...

Bret...



Je viens de finir "Luna Park" de Bret Easton Ellis.
Ici l'auteur se lance dans un genre nouveau à savoir l'auto-fiction.
Le récit est assez déroutant vu qu'au fil des pages il écrit sa propre histoire. Un mélange des genres qui se montre exquis pour ceux qui connaissent déjà le travail de cet auteur à succès, avec son American Psycho.
Ici l'écrivain voit s' immiscer dans sa vie privée un certain Patrick Bateman, le légendaire tueur en série de son précédent roman (Pour ceux qui ne le savait pas...)
Le livre ne laisse pas indifférent, le style est dérangeant, les descriptions délicieusement orchestrées, quand aux personnages on ne sait plus ou se trouve la frontière entre réalité et fiction.
La fin est plutôt décevante.

Pendant que certains regardent Michalak...



moi j'ai les yeux rivés sur Elissalde...
C'est bientôt la prochaine coupe du monde ?

vendredi 19 octobre 2007

Pour qu'on évite de me poser cette question

"Mais pourquoi es-tu bi ?"

Je ne suis pas bi simplement parce qu'un bi couche aussi bien avec des garçons que des filles.
Moi je conjugue les filles qu'au singulier.
La nuance est importante, et puis au fond on s'en fout, non ?

Peindre ou faire l'amour ?


Ca faisait plus d'un an que je n'avais pas repris la peinture.
Et puis hier ça m'a pris, au réveil. Fallait que ça sorte.
Des placards, j'ai sorti les pots poussiéreux, ouvert la boite rempli de pinceaux, astiqué quelques uns tel un soldat qui s' apprête au combat. Finalement, nous en sommes pas si éloigné.
Puis j'ai sorti de derrière mon lit la plus grande toile que j'avais. 130x130cm. Va falloir maintenant remplir l'espace de ce carré éclatant.
Le combat peut commencer. Je m'oriente assez vite vers le désir de quelque chose d' abstrait. Besoin de sortir des couleurs, d' aller confronter les masses, de travailler la matière...
Tout cela est passionnant. Une fois que vous y êtes, le plus dur c'est le premier pas, le premier geste.
Le bonheur de créer remonte, je réfléchi, tâtonne, me plante, reviens en arrière en repassant un grand coup de pinceaux ce que j'avais jeter sur la toile.
Dans ces moment là, et d'autant plus dans l'abstrait, il est difficile de savoir s'arrêter, se dire qu'aller au delà, on touche à l'inutile.
Alors voilà, la journée s'achève, je suis fatigué mais content et déjà hâte de recommencer.

mercredi 17 octobre 2007

lundi 15 octobre 2007

Où es-tu ?

J'aurais besoin de toi, ton absence m'est parfois pénible. J'aurais besoin de fermer la porte à clé et me retrouver seul étendu à tes cotés. Ma main parcourerait tes cheveux et nous nous laisserions aller. Je veux des sourires et des mains qui me provoquent. Je ne sais où tu te caches et moi je suis perdu. Mes rêves s'échappent sans jamais laisser de traces. Moi, je m'imagine enfiler mon costume de lâche, fuyant ce bas monde pour aller m'abîmer sur les rivages du néant. Jonchant parmi ces âmes superficielles, au regards creux. On se regarde tous le nombril et cela nous suffit. Ici nul ne se pose de questions, on triche, on s'arranche, on ment. Ca baise à tout va - Tiens je me le taperai bien - Désir fugace, puis rien. Des œillères en guise de meilleurs amis, on n'écoute que soi. A brûler la chandelle par les deux bouts, notre fin ne se fait pas attendre. Ne reste qu'un tas de cendre, pas grave du moment qu'on en a bien profité.
Alors on lutte pour ne pas sombrer si bas. On pense à ceux qui ne se laisse jamais abattre, et on espère que demain quelqu'un saura si ce n'est vous comprendre, vous accepter tel que vous êtes.

dimanche 14 octobre 2007

L' insoutenanble légèreté de l'être



Il y a quelques jours j'avais eu envie de mettre les voiles sur l'Algérie et son désert. Ce week-end m'a permis de combler tant que ce peut cette envie. Je suis allé avec C. à un mariage à Arcachon.
Le nom même d'Arcachon, oui je sais ca ne donne pas envie, du moins pour ceux qui ne connaisse pas. Je ne sais pas, peut-être la proximité avec le mot cornichon, pas très sexy tout ça. Et bien j'ai bien été surpris de voir découvrir cette ville au sud de Bordeaux. Très bourgeois en apparence, des maisons du début du siècle qui laisse paraître les frasques d'antan, et un climat qui donnerait envie d'y rester plus que deux jours.
Du haut de la dune du Pyla, je m'étends sur la sable tiède. Ma tête repose sur le bas ventre de C. Je suis bien, je ferme les yeux. J'écoute...
Autour de nous des familles, des enfants qi crient, des pères attentifs.
J'aimerai vieillir de plusieurs mois, me retrouver comme eux, à partager les mêmes sensations. Chahuter comme un gosse...j'ai besoin d'être plus léger, cesser de me prendre la tête. Vivement l'été prochain.

jeudi 11 octobre 2007

Monkey Journey to the west


Cela faisait quelques temps que je n'étais pas allé au théâtre.
Direction donc le Châtelet pour "Monkey Journey to the West", un Opéra Pop qui retrace le parcours du Roi Singe. Un conte chinois.
La mise en scène est très...chinoise, tendance kistch assumé. C'est très coloré, les chants vous restent en tête longtemps après la fin de la représentation, comme ces musiques de pub débilles qui ne veulent plus sortir de vos oreilles. On rigole parfois des frasques de ce singe pas toujours très bien élevé, mais voir tout un spectacle en Mandarin, a eu raison de mon attention...Pourtant le café pris avant de partir aurait pu m'aider à lutter. Bref au prix de la place (50€) ca fait cher la minute de sommeil...Mais bon l'important pour ce soir était de se changer les idées.
Il faut que je pense à consulter, ce n'est pas normal !!!
Comment vous dites "Narcoleptik" ?

Franchement est ce que j'ai une tête de méchant ?

A ceux qui parcourent ces lignes.
Que ma vie vous griffonne, vous dérange, vous intrigue, vous gratte, vous révulse, vous donne envie de me tuer, vous effraie, vous lasse, vous amuse.
Sachez que vous avez toujours la possibilité de me laisser un mot...

L' Autre

Parce que je n'aurais pas du finir le fond de la bouteille ce midi
Parce que je ne tiens pas l'alcool
Parce que je divague
Parce que j'écoute "le coup de soleil"
Parce que je n'arrive pas si facilement à oublier
Parce que c'est beau la mélancolie
Parce que je veux parfois (m'en)fuir
Parce que je j'imagine repartir à zéro
Parce que le goût de ses lévres me manquent
Parce que mes mains cherchent encore les siennes
Parce que je manque parfois d'estime
Parce que je n'y arrive pas tout simplement
Parce qu'il est autre
Parce que j'ai du mal a trouver mon chemin
Parce qu'au fond j'y crois
Parce que la vie est longue
Parce qu'à un moment ou un autre nos chemins se recroiseront
J'en ai l'intime conviction...

mercredi 10 octobre 2007

Cinémathérapie



En ce moment je me fais une cure de cinéma. Sans doute pour échapper à mon travail, je me fixe derrière un autre écran, mais bon...
En quelques jours je me suis fait Ratatouille (génial, même si c'était un poil trop long, j'ai dormi, bon que 10mn...).
Je ne sais par quel hasard mais le lendemain je me suis retrouvé devant "28 semaines plus tard", j'imaginais C. à coté de moi, elle aurait vomi toutes les 2 minutes, bref aucun intérêt sauf si on a une passion pour le rouge.
Quelques jour plus tard j'ai enchainé avec 99f. J'allais enfin pouvoir ce que rend le livre sur grand écran. Le résultat est sympa, la vie de publicitaires est certes caricaturales, on triche, on arrange, on fait passer un message de merde, mais une chose est sans conteste : si on voit de telle merde sur nos écrans c'est bien de la faute des clients et non celles des créatifs !!!
Enfin J'ai fini ma cinémathérapie par un film touchant, juste, et magistralement interprété par Benoit Magimel "L'ennemi intime". Le sujet m'a beaucoup touché du fait que mon grand-père m'ait beaucoup parlé de l'Algérie (il a fait son service militaire avant qu'il n'y eu la guerre). J'ai repensé aux paysages qu'il me décrivait jeune. Bref à conseiller vivement !

Il y a quelques jours j'ai regardé un doc sur les bébés : "L'Odysée de la vie", de Niels Tavernier. J'aurais regardé ce film il y a 6 mois, j'aurais trouvé ça pas mal, mais là je me suis surpris à me retrouver en larme tout seul devant ma télé. On voyait simplement l'évolution du bébé, jour après jours, c'était simplement fabuleux.

Aujourd'hui C. à ouvert la porte de la chambre, je l'ai regardé, et pour la première fois, une rondeur m'est apparu...

Un voeu


Sahara-Algérie Mars 2006

J'aimerai retourner dans le désert
Dormir sous Mars, et ses copines.
Sentir le sable s'immiscer sous les draps. Ne penser à rien, sinon à elle, à lui, peu importe.
Me sentir affreusement vivant, exister parmi les Hommes.
Me faire transpercer par l'éclat du soleil et faire la promesse de revenir un jour.
Cracher à la face du monde mon envie d'aimer. Lâcher les freins et partir vers vous.