lundi 31 décembre 2007

Film X

J'en ai marre que mes voisins baisent sous mon nez.
S'ils continuent je les filme et propose leurs ébats à Bel Ami...

vendredi 28 décembre 2007

Escapade

Quel pied de ne plus rien foutre...
Départ pour deux jours en Normandie, Honfleur plus exactement.
La route avec une femme enceinte est maintenant une aventure. Il faut savoir patience garder. Attention tu roules trop vite, ouhla ca remue trop..



Arrivé à bon port et là on souffle. Petit tour dans Honfleur, la ville est magnifique, tout comme Sonia Rolland qu'on aperçoit à une terrasse de café. Non on ne fait pas de photos...Le temps est avec nous, ça fait du bien de se retrouver. Un paradoxe quand on voit que l'on doit passer près de 22h par jour ensemble.
Nous prenons nos quartier dans un charmant Manoir dégotté sur internet. Au bout d'une heure me voilà allongé sur une table de massage, pour 45 mn de papouille. Je me sens revivre enfin !
C. se fait également masser à côté, petit saut à la piscine puis roucoulade dans une baignoire deux places (oui parcequ'au moins dans celle-ci y en a pas un qui se fait carote avec la robinetterie dans la nuque...) et enfin dîner. Parfois j'ai l'impression de faire plus vieux que mon âge, car autour de nous c'est plutôt des quinquas. Mais bon on s'en fout on sait profiter des bonnes choses. Retour dans la chambre avec un mal de ventre pas possible. La crème brulée au Nutella a eu raison de moi. Je capitule.


Ca me fait toujours marrer de voir à l'entrée des librairies de province la une de Têtu (je sais je suis qu'un ptit con de Parisien...)

Lendemain on fait tout de même un saut à la mer via Tourville. Là ça pue le fric. Des tonnes de voiture, ou plutôt de 4x4, immatriculé 75 et 92. A peine si je me fais dévisager par une bourge Parisienne qui me voit sortir de ma 206... On déguerpie vite pour un déjeuner à 150km, dans le Perche chez une amie de C.
Au final je me dis qu'il serait con de ne pas continuer à s'offrir des petites escapades comme celle-ci dans le futur. Je me rend compte qu'elle sont vitales.

jeudi 27 décembre 2007

Écœurement

Je viens de faire un saut sur Libé, et là l'effarement quand j'apprend que Benazir Bhutto s'est faite assassiner. Deux jours après épisode des 4 Français qui se sont fait tuer en Mauritanie, on se demande jusqu'où les intégristes seront capable d'aller.
Pour l'année prochaine, je n'aurais qu'un vœu. Celui de voir Ingrid regagner les siens.

lundi 24 décembre 2007

A Noël aide ton prochain


Ce matin, alors que je gare ma voiture en bas de chez moi, une femme handicapée me demande de l'aide.
Sa voiture est en panne. J'amène alors la mienne en face de son véhicule. Je ne pu m'empêcher de sourire en regardant sa plaque d'immatriculation 597 RAD 75.
On aurait voulu le faire exprès qu'on aurait pas mieux fait...

Et 30 ans après le père Noël est une ordure, j'ai le privilège de vous présenter "Ma caisse est une ordure", en exclusivité dans le 20e !

dimanche 23 décembre 2007

Bilan


Paris, 23 décembre 09:12

Le 31 décembre approche et je commence à faire un bilan.
2007 fut riche en rebondissements. Désormais ma vie qui prend un chemin jusque là encore improbable. Un bébé, une maison, une famille. Il y a un an je n'aurais jamais imaginé pareille équation. Non pas que je n'en avais pas envie, mais pour moi il s'agissait toujours d'un avenir lointain. J'étais plutôt comblé : une pacsette amoureuse, un charmant petit appart' dominant Paris, un job qui ferait des envieux, et un chat que l'on dit obèse...
Mais à y réfléchir il m'est arrivé plusieurs fois de me faire la réflexion que malgré tout j'avais l'impression de faire du sur place. Je travaillais beaucoup, je sortais parfois. Mais au final que me restait-il ?
Je commençais à prendre conscience que je voulais plus, qu'il était temps que je passe à la vitesse supérieure. Entre cette prise de conscience et l'annonce du bébé peu de temps s'écoula. Et tant mieux. Aujourd'hui je suis beaucoup plus serein. Je crains moins l'avenir, et me pose beaucoup moins de questions. L'envie de devenir père est réelle et j'ai déjà hâte de pouvoir m'occuper du petit. Ce rôle je me suis battu pour l'avoir, car finalement rien n'au fond ne me prédestinait à cela. Il a fallu que ma route croise celle de C. et qu'un jour elle m'annonça qu'elle voulait me voir papa. Ce fut sur le coup un choc, mais de l'autre un énorme cadeau. Celle qui vous annonce ceci vous donne la plus belle preuve d'amour. J'ai mis du temps avant de l'accepter, ne m'estimant pas à la hauteur d'une telle marque de reconnaissance. Ma vie ne pouvait être compatible avec celle du père de famille. J'étais homo donc impossible. Entre temps il y eu cette séparation, et finalement cette prise de conscience que si je ne l'avais pas avec elle, je n'en n'aurais pas eu du tout. Et qu'au fond peut importe que l'on aime les garçons ou les filles, du moment que l'on assume ses choix, rien n'est impossible.
Alors me voilà à l'aube de mes 30ans, prêt à accueillir mon p'tit gars.




Ca faisait quelques temps que je voulais me faire un tryptique, voilà c'est fait !

jeudi 20 décembre 2007

Un baiser s'il vous plait



Pour moi ce serait plutôt "Un café s'il vous plait"
J'ai encore dormi...

mercredi 19 décembre 2007

Sarko's story



Le président a déjà son téléfilm...
Il sont fort chez M6

jeudi 13 décembre 2007

Cauchemar

Cette nuit j'ai fais un putain de cauchemar.
Mon fils aimait le fooooooooooooot !!!
Mon dieux vite donnez moi le numéro de la DASS !

mercredi 12 décembre 2007

Cher Papa Noël...

Normalement pour Noel je n'ai jamais d'idée, sauf cette année. Mais je pense, enfin je suis sûr (faut pas rêver) que c'est moi qui vais m'offrir ces deux petits bijoux.

Un objectif 50mm/1.2L Canon...whaou, une pure merveille. Je vais pouvoir jouer dans la cour des grands. Moi qui jusqu'à présent bossais qu'avec des zooms.

Un MacBookPro 17". Bon là c'est une pure folie à presque 2900€, mais je crois bien que ma décision est prise d'enterrer pour de bon le PC, du moins pour les portables. Le mien ayant rendu l'âme quelques semaines après la fin de garantie (chèrement payée). A croire qu'ils sont programmer pour claquer sitôt la fin de celle-ci. Et quand on voit la daube de Vista, ca ne donne vraiment pas envie d'en acquérir un...Chez Dell on propose d'ailleurs à nouveau de vous installer XP professionel à la place de Vista...C'est dire l'avancée technologique !
Là, le Mac est une pure merveille, de quoi bosser de partout. Et oui parce le petit va squatter mon bureau...Va donc falloir trouver un autre moyen pour bosser ces prochains mois.
Mon bureau va donc davantage ressembler à une table de café qu'à une table IKEA. Travailler va me couter cher en café. Avis à Celui qu'il...

lundi 10 décembre 2007

Week-end "je sors la colle à papier peint"



Affiches lacérées sur toile 150x50cm

Comme une envie subite de pisser, j'ai sorti de derrière mon lit deux châssis (ma chambre est un véritable capharnaüm - tient c'est la première fois que j'écris ce mot et sans doute la dernière - où sont entreposé toiles, châssis, anciens tableaux, des dizaines de kilos d'affiches récupérées dans le métro).
Je déballe dans mon petit séjour les affiches. Je prend un plaisir monstre à les lacérer, à essayer de rechercher leur part de beauté à travers ses multiples couches de papier. Tel un archéologue, je remonte le fil des mois, pour au final retrouver toujours les mêmes choses placardées en 4x3 à la vue de tous.
Je ne vais pas commencer un plaidoyer pour un univers sans pub, car elle me fait aussi vivre, mais force est de constater que son niveau ne s'améliore pas...
Alors voilà je sors mon pot de colle à papier peint et je badigeonne ma toile, place, replace, corrige sans cesse ces bouts de papier, pour final tomber sur une images qui me plaît. Pour me dire quoi ? Peu importe, cela dépend des jours, de mon humeur, libre à chacun de l'interpréter comme il le veut...
N'étant pas rassasier par cette première toile je m'attèle à une seconde.
J'avais remarqué en allant à l'échographie une affiche pour West Side Story. L'affiche avait déjà été décollé. A mon retour je fini le travail. Hasard ou coïncidence je suis tombé sur un agent chargé de coller les affiches dans le métro. Il commence par bien me connaitre : aussitôt qu'il senti que je lui tapais sur l'épaule il m'indiqua où se trouva son lot d'affiches fraichement décollées. De quoi bien m'occuper ces prochains jours.
Donc me voici à l'attaque de cette nouvelle toile avec pour fond West Side Story. L'affiche fait sans doute partie des plus connues du cinéma. Je décide de ne pas lui laisser non plus trop d'importance, je rogne, et colle par dessus d'autres morceaux de cette même annonce. Ce travail me prend énormément d'énergie. Je suis épuisé, il est à peine midi est déjà l'envie de dormir. Je suis satisfait, car avant de commencer je flippe toujours de ne pas, de ne plus y arriver.



Affiches lacérées sur toile 100x100cm

vendredi 7 décembre 2007

L'heure de vérité

Le grand jour est arrivé.
J'ai essayé de ne pas trop penser à cette échéance, qui finalement avait commencer à revêtir beaucoup d'importance. Car il faut l'avouer, l'idée d'avoir un garçon me séduisait grandement. Mon frère ayant eu une fille il y a bientôt deux ans, je me disais que cela aurait fait une part belle à la parité.
Alors voici que l'obstétricienne commence a tripatouillé le ventre de C. en appuyant franchement sur la sonde. Depuis la dernière écho il semble avoir doublé de taille. Le foisonnement des détails est stupéfiant, on voit tout, entend tout. Le médecin fait un nombre incalculable de clichés, j'ai l'impression qu' elle se la joue paparazzi. Elle nous rassure sur certains points, et pour d'autres sujets nous déclare décliner toutes responsabilités en cas de non détection de certaines anomalies. En temps normal j'aurais été super flippé mais bon, il a l'air de bien se porter le pépère. Justement le sexe, elle tarde à nous dire si l'on doit peindre la chambre en bleu ou bien en rose. Le résultat ne se fit pas attendre. Un appendice (d'une bonne taille...) pris part sur l'écran "Bon il n'y a pas de doute à avoir". En effet c'est sans appel. Je n'y crois pas, je pleure comme un con de machos. Je vais avoir un fils. A ce moment, je suis l'homme le plus comblé. Un fils, moi l'homo, je vais avoir un bébé, il va porter mon nom, qui n'était tenu plus que par moi et mon frère. Je pense à mon grand-père, là bas au fond le la Lozère, il va être content. C. se semble pas trop réaliser. Elle doit être contente aussi, et rassurée, nous n'allons pas nous prendre la tête sur les prénoms féminins car jusqu'à présent nous ne nous étions mis d'accord sur aucun...
Ce sera donc Titouan. Il parait que ça ne se fait pas de le dire avant la naissance mais bon, autant l'appeler par son prénom le bonhomme !
Titouan, pour le grand public cela évoque forcément les dessins de Lamazou. Son coté marin, baroudeur sont des traits qui nous séduisent.
Mais il y a aussi le fait que cela signifie "Petit Antoine" (vous l'aurez deviné, c'est mon prénom...).
Alors voilà, une nouvelle étape de franchie. Les mois filent à toute allure.

mercredi 5 décembre 2007

Ca ferait combien sur l'échelle de Richter ?

Depuis une semaine je me transforme chaque matin en chasseur. J'approche, sans éveiller l'attention, ma main sur le ventre de C. Et là, j'attends.
Et puis soudain, sans crier gare, un léger sourbresaut. Puis deux. Il est là derrière cette douce frontière.
Te prendre dans mes bras me tarde...

mercredi 28 novembre 2007

Entreacte




Lundi soir, après une rude journée de travail. C. et moi allons au théâtre Trévise voir Eric Antoine, qui se définit lui-même comme étant le plus grand humouriste de France- normal vu ses 2m07...
Le spectacle est agréable, le ton nouveau, ce mec semble parfois tout droit sorti d'un hopital psychatrique...
Certes il s'agit de tours de magie, mais sans Sylvain Mirouf...Ambiance plutôt de cabaret, intermède de musique, et participation du public.
Je m'agace à chercher le pourquoi du comment, rien y fait on y voit que du feu.
Un bon moment qui nous fait un peu oublier le rythme soutenu de la semaine.
Vive les prochaines vacances au ski avec C. MLD et F. en janvier...

lundi 26 novembre 2007

Pop Idol n'a qu'à bien se tenir...

Ma journée de millionaire


Bon ca va beaucoup mieux.
J'arrête de me prendre la tête avec cette maison, autrement je suis bon à me pendre (mon dernier tableau m'aurait-il inspiré...)
Dimanche à la cool avec C. Je prend mon temps.
Comme à mon habitude je pars faire le marché. J'aime me retrouver parmi cette foule, même si des fois elle m'exècre, l'animation me rend vivant.
Avec C. on a reçu de la part d'ami artistes peintres deux invitations pour la MAC (une sorte de marché d'art contemporain plutôt haut de gamme).
Et en effet je ne fut pas déçu, de joli travaux d'exposer, de la recherche, des expérimentations amusantes, parfois troublante.
Un photographe expose des clichés de personnes nues. Il montre avec pudeur et sans voyeurisme des corps nus, vieillis à l'extrême, décharnés, secs. Une femme de 80 ans pose avec une très joli jeune fille, toutes les deux sont nues. C'est beau de vieillir et d'accepter son corps.
Au bout de 20mn nous tombons sur le stand de nos amis. Retrouvailles chaleureuses, d'autant qu'ils n'avaient pas vu encore C. enceintes.
Lui me montre ces derniers travaux, je suis admiratif.
Leur site ici
Sur leur stand des nouveaux tableaux. Un homme fait un chèque de 5.000€. Les affaires ont l'air de bien marcher.
Et puis une toile m'intrigue. Je la trouve différentes des autres, également de celle que je leur ai prise quelques moi auparavant. Ses dimensions sont telles qu'elles ne peux pas rentrer dans mon appart'. Sans aller chercher plus loin je lui demande à combien il l'a fait. Il prend son temps et me dit avec son accent du sud que j'adore. "Tu sais A. je vais te faire un bon prix ! Elle t'intéresse ?"
Feignant d'être vraiment intéressé je lui rétorque que oui. Il réfléchi et me dit qu'il me l'a fait à 3.000€. Je prend note. Je sais pertinemment que je viens d'acheter une maison et qu'il va falloir commencé déjà à payer les intérêts.
Il ne m'a pas fallu 10mn pour qu'au final on s'entende sur le prix initial. Il me l'a livre demain (chez des amis qui ont un loft).
En lui disant oui, je savais pertinemment que cet achat était irrationnel, mais je suis comme ça. Je peux paraitre pour quelqu'un de capricieux, mais quand j'aime, j'achète.
Voilà comment en voulant passer dire "bonjour", on repart avec une toile de 2m50 et plusieurs milliers d'euros en moins.
Le soir j'essais de rationaliser mon achat en me disant que je pourrai toujours la revendre dans quelques mois au cas où. La premier toile que je leur ai acheté a déjà doublé sa valeur. Et en mars ils sont vendu au enchère aux cotés de Sophie Calle et Christian Boltanski.

Le soir C. et moi retrouvons mes parents au train bleu à la gare de Lyon. Ils fêtent leur 30ème anniversaire de mariage. J'évite de leur parler de la toile, ils seraient fous. Repas exquis au champagne, mon père se lâche, il quitte son boulot dans un grand théâtre Parisien pour un haut poste à la Comédie Française.
Je sens que ces derniers jours il s'est fait pas mal de soucis à mon égard, je le rassure son mon état mental. Me dis, sur le ton de la plaisanterie, que j'aurais besoin de voir un psy. Mon psy est ma peinture lui répondis-je.

dimanche 25 novembre 2007

Qui veut perdre 15.000€ ?

Bon c'était décidé, je ne signerai pas ou plus.
Je me lève, et je trouve C. derrière l'ordi, elle regarde des annonces.
On les regarde méticuleusement, on fait une sélection et rappelle les agences.
Trois visites sont programmés.
La première est vite à oublier : une sorte de garage en semi sous sol...Putain ou suis-je arrivé ?
La seconde est un rez de chaussée à Montreuil, l'endroit est sympa, mais le séjour trop petit. Et puis la vue, difficile d'en troquer une sur tout Paris pour un bosquet dépouillé. Je commence avoir mal au ventre.
La troisième visite est plutôt surprenante. Direction Bagnolet. A moins d'un km d'où nous sommes. A priori je n'aurais jamais choisi de visité un tel appartement car situé dans une tour de 17 étage. Celui que l'on visite est au 16e. La tour est situé au milieu de maison, le quartier est tranquille. Je me dis qu'une fois de dans on ne voit pas la tour. On ne peux pas dire que c'est sexy. Mais la bonne surprise est à l'intérieur. On arrive de nuit. Et là j'en prend plein la gueule. Je retrouve cette vue, mais encore en plus dégagé sur tout Paris. Je suis soufflé. L'appart' fait 83m2, super bien agencé. On a plus qu'à y poser nos valises. J'ai du email a cacher mon engouement malgré le fait d'être dans un tour, je me dis que je m'en fout je suis quasiment à Paris, et que Paris est à mes pieds. Mais C. doute. Elle trouve ca trop haut, et l'environnement ne lui plaît guère. La nuit je vais avoir due mal à trouver le sommeil.
Lendemain matin, je passe un coup de fil au promoteur et lui fait part de notre décision de nous désister du projet. Nous n'avons pas signé chez le notaire. Là je prend une grande baffe dans la gueule lorsqu'elle m'annonce que je devrais dans ce cas m'acquitté du montant de 15.000€ pour les frais de réservation. Je pensais qu'ils étaient de 1000€ (or il eut fallut comprendre qu'il s'agissait de seulement d'un avancement du montant totale de la résa). La connasse me rappelle d'une douce voix que j'ai bien apposé à côté du contrat "lu et approuvé". Ces trois mots vont me couter cher, d'autant que le délai de rétractation est expiré.
Je bouillonne, tourne en rond. Je dis à Céline que je veux me réveiller, je suis en plein cauchemar...
On prévoie malgré tout une nouvelle visite dans l'appartement d'hier, celui de la tour. On y retourne accompagné de nos familles. Leur avis est moins optimiste que le mien. Et puis C. n'en veux pas. On oublie donc.
Me voilà dimanche après-midi, exténué avec cette impression que j'ai fait la plus grosse connerie de ma vie. J'ai acheté une maison que je ne veux plus, et je n'ai pas d'autre solution que de commencer à payer les traites, sauf à vouloir perdre 15.000€. Céline me dit que ca fait quand même un an de son salaire. Ca donne réfléchir. Bon ok, on ira dans cette putain de maison. Et on se met à espérer qu'au final ce sera mieux que ce qu'on voit sortir de terre.
Le soir, après avoir chialer comme un gamin qui avait commis une grosse connerie, et après avoir dormi toute la fin de la journée, on commence avec Céline à avoir une discussion surréaliste.
On sait que cette maison bénéficie d'une réduction de TVA. Le soucis c'est qu'on nous interdit de la revendre avant 5 ans, sous peine de rembourser la TVA (environ 40.000€) Seulement il y a des clauses qui nous permettent de la vendre avant ce terme qui me parait être une condamnation pour perpet'...Ces causes sont entre autre le décès (on va pas tout de même s'entretuer, le divorce, le dépacsage).
Vu que nous nous sommes pacsés cet été, nous prévoyons de nous dépacser dès l'acquisition de la maison, ou bien quelques mois après, le temps de trouver ailleurs. Voire même de se marier puis de divorcer au cas ou le dépacsage ne suffirait pas à récupérer nos billes. Nous qui n'avons jamais souhaité nous marier, c'est un comble. On en rigole, c'est complètement ubuesque. Je me voit déjà annoncer à mes parents :

-On a une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne est que C. et moi allons nous marier.
La mauvaise est que nous allons aussi divorcer.

J'imagine la tête de mes parents...Bon cela dit nous n'y sommes pas encore, on va essayer de retrouver nos esprits, faire en sorte d'aménager cette foutue maison en quelque chose de présentable, pour bien la vendre (à un aveugle ce serait chose aisée...). Là je vois les choses qu'en négatif, mais lorsque le petit sera là, je pense que je serais content d'avoir une baraque de 92m2 avec une jardin. On est tout de même pas à la rue.

Le soir je regarde un documentaire sur Béjart. Ca me fais du bien de voir ces danseurs. Putain qu'ils sont beaux. Lui par-contre n'a pas eu cette chance, avec cette tête mi diablotin mi aigle, il me fait peur.

Ce soir mes peurs se sont apaisées.
Bientôt je serais dans la peau de Charles Ingalls...

jeudi 22 novembre 2007

J'y vais, j'y vais pô

Journée de grosse flip.
Je demande à Y. s'il est toujours possible de faire marche arrière une fois que l'on a signé l'accord de prêt à la banque, malgré le délais des 11 jours expiré.
La réponse est OUI, rien n'ayant été signé chez le notaire.
Si je flippe c'est à cause de C. Cet prem' on est allé voir l'avancée des travaux. Je savais pertinemment que le vis à vis était proche mais quand on le voit "pour de vrai" ça peux faire peur. Alors on se réconforte en ce disant qu'il y a des avantages ailleurs...et que ce n'est pas si cher, et qu'au pire on peut revendre ou bien louer (même si on a pas trop le droit...c'est compliqué à expliquer). Je fini la journée avec un mal de crâne pas possible. On se laisse encore le temps de la réflexion. De l'autre je ne vois pas trop d'alternatives, quand je vois les prix sur Paris, allez vous payer un 92m2... c'est impossible. Alors soit, on matera chez le voisin, ca ne me changera pas tant que ca au final, pourvu qu'il est un aussi beau joli cul !
Sinon j'ai croisé une nouvelle race d'usagé de la route. Le "rollervipède". Je ne sais pas si c'est casse gueule mais ça m'a fait rire.



Hier soir je suis retourné dormir chez Y.
Son colloc' ne savait pas qu'il aimait aussi les mecs. Jusqu'à présent il avait vu pas mal de filles défiler. Forcément voir son pote avec dans les bras d'un être doté de poils et d'une barbe de trois jours, il a eu un peu du mal à s'y faire. Ca se comprend, en tout cas il n'est pas du tout anti-pathique. De part mes horaires de petit vieux,l'impression de bousculer un peu leurs habitudes. Cela dit la personne capable de me tenir éveillée au delà de 23h n'est pas encore née...
Mais se coucher tôt a due bon, c'est davantage de temps passé sous la couette.

dimanche 18 novembre 2007

Home




Cela faisait près de trois semaines que j' avais commencé cette toile. Elle était là dos au mur, les jours passaient et bien qu'entreposée au milieu de mon séjour, je n'y prêtais plus vraiment attention. Et puis je ne sais pas pourquoi aujourd'hui elle me tendit les bras. Je l'ai allongé au sol. Notre tête à tête à bien durer 1/2h. Beaucoup de chose en moi bouillonnait. Je ressentais tout ces bouleversements de ces jours passés refaire surface. Il fallait que ca sorte aujourd'hui - absolument. Inutile de dire comment et pourquoi j'ai écris ou dessiné ceci ou cela. C'est l'intime qui parle.
Je me laisse emporter par "Again" de Archive, un sourire et forcément l'image de mon plus long baiser sur la bouche de S. qui me revient.
La toile me semble achevée. La messe est dite. Je la regarde, et me dis que malgré le fait que je me sente bien je suis pour le moins "perturbé". Je crois que je n'aurais jamais poser ces choses aussi intimes de par le passé.
Finalement, si j'arrive à aussi bien vivre c'est parce que justement j'arrive a extérioriser mes peurs. Ainsi couchées, j'arrive peut-être mieux à les affronter, ou bien à les accepter. Je ne sais pas.

samedi 17 novembre 2007

Relax Baby

Une fin de semaine plutôt cool.
Jeudi, soirée chez Y. Au début j'ai assez de mal à l'idée de me dire qu'il est en colloc'. La promiscuité n'est pas trop mon truc, je suis juste tombé sur le mauvais jour, d'habitude c'est beaucoup plus calme. Je fais donc connaissance de (je ne sais plus son nom) avec sa copine. Enfin disons que tout les deux ont quelqu'un d'autre dans leur vie sauf ce soir...Bref on se retrouve tout les 4 avec nos "illégitimes". C'est du joli. Prévenant Y. demande à ce que j'appelle C. Il s'inquiète pour elle. Il n'a pas l'habitude de la situation. Je lui dit que C. comprend et qu'elle sort aussi de son coté. J'aime bien le fait qu'il soit attentif, il ne veux pas blesser ou froisser C. La soirée se passe, on se matte le DVD de Forresti, il connait les répliques par coeur et moi je pique du nez...Le lendemain, tout est plus calme, à ce qu'il parait nos voisins de chambrée n'ont pas été sages...Nous, nous avons su être plus discret...Là ce matin c'est champs libre, dehors il caille je passe pour un cul gelé mais j'assume. Préparation d'un moelleux au chocolat. Je repars avec 3 tranches, forcément le petit a eu droit à sa part dixit Y. Il est trop...
Lendemain je décide de faire moi aussi grève, le boulot attendra. Avec C. on choisi de se faire l'expo Giacometti à Beaubourg.
Avant d'y aller nous faisons tant bien que mal, avec tout les bouchons, un tour dans les magasins de meuble boulevard Sébastopol. Je bave toujours sur ce fauteuil dit "nuage", il est en promo, je dit au vendeur que je reviendrai dans un an...C'est drôle dans tout les magasins on voit pousser ces cheminése avec du vrai "feu" mais sans bois. Elles marchent avec du liquide inflammable sans odeur. Le concept est génial...Là aussi je suis bien tenté. Il va falloir mettre pas mal d'argent de coté d'ici l'emménagement.



Retour à Beaubourg, l'expo me fait découvrir une partie de l'artiste que je ne connaissais pas.
Dès le début de l'expo On voit des tableaux de Giacometti fait en 1909 voir 1901. Je regarde la date de naissance de celui-ci "1901". Putain il est vraiment balèze ce mec. Jusqu'au moment où je m'aperçoit qu'il s'agissait de son père, peintre tendance impressionniste...
Ces dessins sont exquis, d'une force incroyables et on fait forcément le lien entre ceux-ci et ses sculptures. Je prête l'oreille à un conférencier qui de sa voix hypnotique nous compte des anecdotes sur cet homme aux mains d'or. Je trouve de jolis portraits de l'artiste fait par les plus grands photographes du XXe siècle. C'est marrant sa tête m'a toujours fait penser à celle de Cocteau.
Nous finissons C. et moi dans une crêperie rue "Brise miche" je prend le panneau en photos, et nous nous évanouissons dans ces rues glacées juchés sur nos vélos.




Le bébé arrive dans 5 mois...

mercredi 14 novembre 2007

L'heure Zéro...C'est Zéro


Je ne sais pas s'il faut mettre ça sur le dos de mon humeur, mais je n'ai pas du tout aimé ce film.
Je ne suis pas du tout rentré dans le jeu des acteurs, surtout dans celui de Lara Smet. Fille excentrique, limite demeurée, qui en faisait des tonnes.
Heureusement que la plastique du très beau Melvil Poupaud me fit rester sans la salle. Ah ce Melvil...Rrrrrrrrrrrrrrh.
Dites il est vraiment homo ?





Ce film fait suite aussi à une autre déception.
L'adaptation du livre de Grimbert "un secret".
Même si cette fois-ci j'ai trouvé les acteurs plutôt bons (sublime Cécile de France) Je n'ai pas vraiment retrouvé les émotions qui m'avaient pourtant subjuguées à la lecture du roman. Alors un conseil lisez-le !!!

lundi 12 novembre 2007

Comment ça se passe ailleurs




En Sibérie, au VietNam, chez des Babacool Canadiens, ou bien encore chez les Touaregs, comment font-elles ces femmes pour accoucher ?
Durant une heure trente, on passe d'un continent à l'autre, parfois trop rapidement peut-être. On admire ces femmes dont on resssent pour beaucoup d'entre elle la solitude. Elles sont face à la douleur qui les transpercent. Les cris se mêlent aux larmes, et pour l'une d'entre elle la mise au monde d'un mort né et ce malgrè le sacrifice d'une chèvre. Les images sont parfois dures, on est agacé (et oui je ne n'ai pu m'empêcher de juger) par ces Babas qui refusent toute assistance quitte à en payer le prix forts. Du coup la maman accouche et garde en elle le placenta. S'en suit une mythique scène où son amie, la main fourrée dans son intimité, va chercher la poche contrevenante...Quand on pense que dans certains pays ils n'ont accès à aucun soin, et que d'autres mettent leur vie et surtout celle de leur enfant en jeu...Passons.
Autrement je garde en tête de superbes images d'un accouchement au Brésil dans l'eau, avec pour compagnons des dauphins (je sais faut être aussi chtarbé !)

dimanche 11 novembre 2007

Vue sur...



Paris fête ses héros de la Première Guerre.
Et moi je suis là, assis derrière cette vitre qui me rappelle qu'il a plu cette nuit.
Mon thé refroidi, du travail m'attends.

samedi 10 novembre 2007

7 jours au Grosland

Les journées filent depuis une semaine à 100 à l'heure. Dans le désorde :
Un Charles Aznavour qui, du haut de ses 82 ans, donne des frissons quand il chante "Comme ils disent".
Une ballade au grand marché d' art contemporain.
Un baisé volé à Y. sous les yeux du Génie de la Bastille.
Le cd d' Adrienne Pauly tourne en boucle sur mon PC. J'veux un mec...Suffisait de demander.
Un course vélo vs roller dans les rue Parisiennes. Y. a perdu.
La flippe pour la maison, s'endetter sur 25ans, ça n'arrive pas tout les jours.
Un fou rire sous la douche avec toi. On est bien tout les deux je trouve.
Un Georges Clooney décevant dans son dernier film.
"24h chrono" saison 3...espérons que les suivantes soient meilleures.
A Chaillot, une pièce de théâtre gentiment ennuyeuse (Normal je dors peu...)
Enfin un ex qui se croit en haut de l'affiche, mais tout le monde ne s'appèle pas Aznavour...

C. est belle, son bidou aussi...

dimanche 4 novembre 2007

samedi 3 novembre 2007

livre, design...la foire de Paris c'est ici

Si vous n'imaginez pas ce qu'est le bonheur de nager dans une rivière qui mousse.
Si vous ne saviez pas que la boite noire d'un avion fraîchement écrasé, pouvait faire office de pied de lampe.
Si vous voulez savoir quel effet donne de faire du vélo avec des abats encore tiède dans son slip.
Alors voici au moins trois raisons de vous jeter sur ce bouquin...et découvrir un monde glauquissime mais non moins caustique.



Autrement avec C. on se projette dans l'aménagement de notre futur maison (quoique j'hésites en fait encore à signer...cet apres midi je vais visiter d'autre chose pour etre vraiment sûr...).
Fan (ou victime ?) de design que je suis, voici une sélection de ce que j'imaginerai bien dans mon futur petit intérieur...à condition de bosser dur. On a rien sans rien.






Et oui une vraie cheminée, avec du vrai feu qui brule tes mains quand tu le touche, mais sans conduit ni odeur...magique !





vendredi 2 novembre 2007

Réincarnation

Jusqu'à présent je ne l'avais pas remarqué, mais mon chat est la réincarnation de Maître Yoda.
Que la force soit avec elle !!!



Autrement un jeudi ponctué par des prises de tête pour savoir comment on fait pour vendre de la colle en tube en ciblant dixit "les early adopters afin d'en faire un produit tendance, le must have de la rentrée 2008".
Et oui la pub c'est comme la mode, on travaille toujours avec un an à l'avance...
Ou encore faire "une démo rationnelle dans un environnement irrationnel, irréaliste...aspirationnel". Ami de la masturbation de cerveaux bonjour !!!

Heureusement pour se changer les idées rien de tel qu'un déménagement d'un 18m3, direction un 5e étage qui paraît en être un bon 10e.
Mais aussi des tonnes de Morbier, de Cantal (je ne suis plus sûr), et du vin...
Et pour finir une histoire de souris qui serait capable de monter dans les derniers étages, sans même prendre d'ascenseur...Elles sont dingues ses souris !

mardi 30 octobre 2007

Un secret


Il est des livres qui ne vous laissent pas indifférent.
De ceux qui vous rappelle que, de par le passé, l'homme n'en était plus un.
Le récit d'une histoire d'amour construit sur l'autel de la mort.
Bouleversant.

lundi 29 octobre 2007

Une petite page de pub


Parce que cela ne fais jamais de mal de se congratuler, je suis assez fier d'une des dernières campagnes de pub que j'ai fais pour une chaine sportive (un comble au vu de l' intérêt que je porte au sport...)

dimanche 28 octobre 2007

Miroir

Déjà il y a quelques semaines je me demandais si par hasard, la Terre pouvais porter en son sein deux personnes qui auraient une histoire similaire à la mienne.
Finalement le hasard fit bien les choses car j'ai aujourd'hui la preuve que je ne suis pas seul sur Terre.
Me voici rassuré.
Donc j'ai fais la connaissance de Y. Charmant jeune homme que j'avais "remercié" en moins de deux, quelques temps auparavant sur rezog, suite à sa mise en doute concernant mon âge. Le pauvre ! Il a prit pour les autres, cela ne nous a pas empêché par la suite, de rétablir le dialogue. Fallait juste pas me chercher des noises ce jour-ci !
Bref un verre aux Marronniers, et chacun lève le voile sur son histoire. A les entendre on pourrait presque les confondre. Un passé avec des filles, mais aussi des garçons. Des aventures plus ou moins bien réussies. Mais surtout ces rencontres avec deux filles qui savent ce que nous vivons et qui comprennent. Lui aimerait s'installer avec son amie, et d'ici quelques temps avoir un enfant. Et moi qui est prit un peu d'avance.
Ca fait bizarre, j'ai l'impression de me voir !
Inutile d'avoir peur d'être jugé ou bien mal compris, ici tout est limpide.
De l'autre cette discussion me permet de prendre plus de recul, j'arrive à me mettre enfin à la place de celui qui convoite et qui se retrouve dans l'entre deux.
Quelle place pour celui qui doit partager ? Cette pièce se joue non plus à deux, mais à trois, voire quatre. On s'y perd, on a peur à notre tour.
Je suis satisfait de voir qu'en ce monde l'être humain n'est pas si buté, qu'il sait prendre en compte la nature même de l'autre, sans pour autant tout renier.
La résignation n'a pas de place, on veut vivre c'est tout.

vendredi 26 octobre 2007

"Ce soir c'est moi qui fait la fille" (ceci est le titre d'une chanson, non une demande...)

Des mots justes, une musique légère qui sent l'été.
Evitez juste de fredonner le refrain en public...

mardi 23 octobre 2007

Une dernière pour la route


Voilà le résultat de quelques heures de travail au son de la BO de "2046".
Vous voulez connaître son petit nom ?
"KODAK" Acrylique et affiches publicitaires marouflées sur toile 100x100cm.

dimanche 21 octobre 2007

Un détour par Belleville



Aujourd'hui pas envie de rester chez moi. Je prends mon Canon...
Je fouine, je prends du recul, j'observe.
Ca me fais du bien, j'apprécie d'être dehors, dans mon quartier.
Je me lave l'esprit !

Je m'en retourne avec ses deux clichés...

Bret...



Je viens de finir "Luna Park" de Bret Easton Ellis.
Ici l'auteur se lance dans un genre nouveau à savoir l'auto-fiction.
Le récit est assez déroutant vu qu'au fil des pages il écrit sa propre histoire. Un mélange des genres qui se montre exquis pour ceux qui connaissent déjà le travail de cet auteur à succès, avec son American Psycho.
Ici l'écrivain voit s' immiscer dans sa vie privée un certain Patrick Bateman, le légendaire tueur en série de son précédent roman (Pour ceux qui ne le savait pas...)
Le livre ne laisse pas indifférent, le style est dérangeant, les descriptions délicieusement orchestrées, quand aux personnages on ne sait plus ou se trouve la frontière entre réalité et fiction.
La fin est plutôt décevante.

Pendant que certains regardent Michalak...



moi j'ai les yeux rivés sur Elissalde...
C'est bientôt la prochaine coupe du monde ?

vendredi 19 octobre 2007

Pour qu'on évite de me poser cette question

"Mais pourquoi es-tu bi ?"

Je ne suis pas bi simplement parce qu'un bi couche aussi bien avec des garçons que des filles.
Moi je conjugue les filles qu'au singulier.
La nuance est importante, et puis au fond on s'en fout, non ?

Peindre ou faire l'amour ?


Ca faisait plus d'un an que je n'avais pas repris la peinture.
Et puis hier ça m'a pris, au réveil. Fallait que ça sorte.
Des placards, j'ai sorti les pots poussiéreux, ouvert la boite rempli de pinceaux, astiqué quelques uns tel un soldat qui s' apprête au combat. Finalement, nous en sommes pas si éloigné.
Puis j'ai sorti de derrière mon lit la plus grande toile que j'avais. 130x130cm. Va falloir maintenant remplir l'espace de ce carré éclatant.
Le combat peut commencer. Je m'oriente assez vite vers le désir de quelque chose d' abstrait. Besoin de sortir des couleurs, d' aller confronter les masses, de travailler la matière...
Tout cela est passionnant. Une fois que vous y êtes, le plus dur c'est le premier pas, le premier geste.
Le bonheur de créer remonte, je réfléchi, tâtonne, me plante, reviens en arrière en repassant un grand coup de pinceaux ce que j'avais jeter sur la toile.
Dans ces moment là, et d'autant plus dans l'abstrait, il est difficile de savoir s'arrêter, se dire qu'aller au delà, on touche à l'inutile.
Alors voilà, la journée s'achève, je suis fatigué mais content et déjà hâte de recommencer.

mercredi 17 octobre 2007

lundi 15 octobre 2007

Où es-tu ?

J'aurais besoin de toi, ton absence m'est parfois pénible. J'aurais besoin de fermer la porte à clé et me retrouver seul étendu à tes cotés. Ma main parcourerait tes cheveux et nous nous laisserions aller. Je veux des sourires et des mains qui me provoquent. Je ne sais où tu te caches et moi je suis perdu. Mes rêves s'échappent sans jamais laisser de traces. Moi, je m'imagine enfiler mon costume de lâche, fuyant ce bas monde pour aller m'abîmer sur les rivages du néant. Jonchant parmi ces âmes superficielles, au regards creux. On se regarde tous le nombril et cela nous suffit. Ici nul ne se pose de questions, on triche, on s'arranche, on ment. Ca baise à tout va - Tiens je me le taperai bien - Désir fugace, puis rien. Des œillères en guise de meilleurs amis, on n'écoute que soi. A brûler la chandelle par les deux bouts, notre fin ne se fait pas attendre. Ne reste qu'un tas de cendre, pas grave du moment qu'on en a bien profité.
Alors on lutte pour ne pas sombrer si bas. On pense à ceux qui ne se laisse jamais abattre, et on espère que demain quelqu'un saura si ce n'est vous comprendre, vous accepter tel que vous êtes.

dimanche 14 octobre 2007

L' insoutenanble légèreté de l'être



Il y a quelques jours j'avais eu envie de mettre les voiles sur l'Algérie et son désert. Ce week-end m'a permis de combler tant que ce peut cette envie. Je suis allé avec C. à un mariage à Arcachon.
Le nom même d'Arcachon, oui je sais ca ne donne pas envie, du moins pour ceux qui ne connaisse pas. Je ne sais pas, peut-être la proximité avec le mot cornichon, pas très sexy tout ça. Et bien j'ai bien été surpris de voir découvrir cette ville au sud de Bordeaux. Très bourgeois en apparence, des maisons du début du siècle qui laisse paraître les frasques d'antan, et un climat qui donnerait envie d'y rester plus que deux jours.
Du haut de la dune du Pyla, je m'étends sur la sable tiède. Ma tête repose sur le bas ventre de C. Je suis bien, je ferme les yeux. J'écoute...
Autour de nous des familles, des enfants qi crient, des pères attentifs.
J'aimerai vieillir de plusieurs mois, me retrouver comme eux, à partager les mêmes sensations. Chahuter comme un gosse...j'ai besoin d'être plus léger, cesser de me prendre la tête. Vivement l'été prochain.

jeudi 11 octobre 2007

Monkey Journey to the west


Cela faisait quelques temps que je n'étais pas allé au théâtre.
Direction donc le Châtelet pour "Monkey Journey to the West", un Opéra Pop qui retrace le parcours du Roi Singe. Un conte chinois.
La mise en scène est très...chinoise, tendance kistch assumé. C'est très coloré, les chants vous restent en tête longtemps après la fin de la représentation, comme ces musiques de pub débilles qui ne veulent plus sortir de vos oreilles. On rigole parfois des frasques de ce singe pas toujours très bien élevé, mais voir tout un spectacle en Mandarin, a eu raison de mon attention...Pourtant le café pris avant de partir aurait pu m'aider à lutter. Bref au prix de la place (50€) ca fait cher la minute de sommeil...Mais bon l'important pour ce soir était de se changer les idées.
Il faut que je pense à consulter, ce n'est pas normal !!!
Comment vous dites "Narcoleptik" ?

Franchement est ce que j'ai une tête de méchant ?

A ceux qui parcourent ces lignes.
Que ma vie vous griffonne, vous dérange, vous intrigue, vous gratte, vous révulse, vous donne envie de me tuer, vous effraie, vous lasse, vous amuse.
Sachez que vous avez toujours la possibilité de me laisser un mot...

L' Autre

Parce que je n'aurais pas du finir le fond de la bouteille ce midi
Parce que je ne tiens pas l'alcool
Parce que je divague
Parce que j'écoute "le coup de soleil"
Parce que je n'arrive pas si facilement à oublier
Parce que c'est beau la mélancolie
Parce que je veux parfois (m'en)fuir
Parce que je j'imagine repartir à zéro
Parce que le goût de ses lévres me manquent
Parce que mes mains cherchent encore les siennes
Parce que je manque parfois d'estime
Parce que je n'y arrive pas tout simplement
Parce qu'il est autre
Parce que j'ai du mal a trouver mon chemin
Parce qu'au fond j'y crois
Parce que la vie est longue
Parce qu'à un moment ou un autre nos chemins se recroiseront
J'en ai l'intime conviction...

mercredi 10 octobre 2007

Cinémathérapie



En ce moment je me fais une cure de cinéma. Sans doute pour échapper à mon travail, je me fixe derrière un autre écran, mais bon...
En quelques jours je me suis fait Ratatouille (génial, même si c'était un poil trop long, j'ai dormi, bon que 10mn...).
Je ne sais par quel hasard mais le lendemain je me suis retrouvé devant "28 semaines plus tard", j'imaginais C. à coté de moi, elle aurait vomi toutes les 2 minutes, bref aucun intérêt sauf si on a une passion pour le rouge.
Quelques jour plus tard j'ai enchainé avec 99f. J'allais enfin pouvoir ce que rend le livre sur grand écran. Le résultat est sympa, la vie de publicitaires est certes caricaturales, on triche, on arrange, on fait passer un message de merde, mais une chose est sans conteste : si on voit de telle merde sur nos écrans c'est bien de la faute des clients et non celles des créatifs !!!
Enfin J'ai fini ma cinémathérapie par un film touchant, juste, et magistralement interprété par Benoit Magimel "L'ennemi intime". Le sujet m'a beaucoup touché du fait que mon grand-père m'ait beaucoup parlé de l'Algérie (il a fait son service militaire avant qu'il n'y eu la guerre). J'ai repensé aux paysages qu'il me décrivait jeune. Bref à conseiller vivement !

Il y a quelques jours j'ai regardé un doc sur les bébés : "L'Odysée de la vie", de Niels Tavernier. J'aurais regardé ce film il y a 6 mois, j'aurais trouvé ça pas mal, mais là je me suis surpris à me retrouver en larme tout seul devant ma télé. On voyait simplement l'évolution du bébé, jour après jours, c'était simplement fabuleux.

Aujourd'hui C. à ouvert la porte de la chambre, je l'ai regardé, et pour la première fois, une rondeur m'est apparu...

Un voeu


Sahara-Algérie Mars 2006

J'aimerai retourner dans le désert
Dormir sous Mars, et ses copines.
Sentir le sable s'immiscer sous les draps. Ne penser à rien, sinon à elle, à lui, peu importe.
Me sentir affreusement vivant, exister parmi les Hommes.
Me faire transpercer par l'éclat du soleil et faire la promesse de revenir un jour.
Cracher à la face du monde mon envie d'aimer. Lâcher les freins et partir vers vous.

jeudi 27 septembre 2007

Un week-end en pleine semaine

Mardi soir je retrouve O. à l'Open. Paris devient froid, cela dit à l'intérieur emplis de fumée je préfère la fraicheur de la terrasse.
A coté de nous, deux pseudo pétasses, casquette vissée de biais sur la tête, T-shirt en V qui descend jusqu'au nombril, s'échangent via bluetooth des photos de mecs dénudés. J'écoute, je me désole. J'ai vraiment l'impression qu'être à 10.000 km de ces mecs. On décolle assez vite pour atterrir au Raid. La dernière fois que j'avais due y aller c'est justement avec lui il y a au moins deux ans. Je me suis souvenu qu'au dessus du bar, un homme à la plastique avantageuse, prenait une douche sans prendre la peine de tirer le rideau. On ne pourra pas dire que nos conversations furent d'un haut niveau, car ici l'endroit est plus propice au matage de cul qu'à l'introspection personnelle. Aucun mec autour de moi ne me plaît (mis à part un accompagné d'une fille, il ressemblait à Jean Dujardin...). Il est vrai que je ne suis pas venu spécialement pour ça, mais je me conforte dans l'idée que je suis difficile. La musique est bonne (disco), ai l'impression de faire un break, certes en pleine semaine, mais au final est-ce que pour moi les week-end signifient quelque chose ? Bref je m'en retourne vers 01h30 (pas mal pour un couche tôt), et cela après avoir bien entendu jeté un oeil sur notre cher "showerman" !

mercredi 26 septembre 2007

A lire avec délectation

S. m'a donné le lien vers ce site. J'ai pas pu m'en défaire, tellement j'ai trouvé ça drôle.
Juliette se fait passer pour une fille coquine d'où son pseudo sur msn "Juliette coquine".
Son nom fait l'effet d'un aimant.
Paumés, pervers, abrutis, viennent chauffer Juliette qui reste à l'aise dans toutes les situations...
J'adore !!!
http://www.u-blog.net/damJ

samedi 22 septembre 2007

La vie de publicitaire

Vendredi matin 10h.
Réunion à l'agence de pub pour la présentation de films.
Autour de la table moi, mon binôme, le directeur de l'agence, et deux commerciaux.
La réunion est interrompue par l'intrusion d'une secrétaire.
Elle dit au directeur qu'il a un rendez-vous en attente. Il lui répond que celui-ci était annulé.

Jusqu'ici tout va bien.

Sauf qu'avant de partir, il ajoute :
"Au fait la prochaine fois ne me dérange plus sauf :
1/ Si tu veux tomber enceinte
2/ Si tu veux me faire très plaisir..."

Mis à part moi , tout le monde rigole. J'ai envie de gerber.
Bienvenue dans un monde où la connerie est roi !
J'ai hâte de voir 99 Francs...

mardi 18 septembre 2007

Et maintenant une page de pub...

Tout le monde ou presque connait cette pub DOVE



La rançon de la gloire :


Anectdote

Lors d'un passage devant un jury d'un grande école parisienne, une élève reçue comme question subsidiaire de la part d'un vieux mec qui tenta de la déstabiliser :
"Et sinon que pensez vous du sexe à plusieurs ?"
Calmement celle-ci ôta ses lunettes, les nettoya méticuleusement, les réajusta, plissa légèrement les yeux en direction de l'insolent et lui rétorqua simplement :
"Il me semblait bien vous avoir croisé quelque part".
On ne m'a pas dit si à la suite de cet épisode, elle fut prise. J'ose le croire...

Il y a des jours comme ça

...où l'on ne comprend pas pourquoi on ne veux pas de nous. J'ai bientôt 30 ans, je vais avoir un enfant, je suis pacsé, je gagne bien ma vie...et voilà que la banque vous dit que "non" on ne vous prête pas ! De quoi avoir envie de foutre le camps de cette ville qu'on a tant adoré, de vouloir être loin de ces emmerdes que l'on apprend finalement à aimer.

...où l'on se dit qu'on ne s'en sortira pas. Ce travail qui revient. Ces sujets déjà mille fois traités.

...où l'on se dit qu'un jour, à force de réfléchir, notre cerveau va faire une surchauffe et va finir par rendre l'âme. Je commence à comprendre pourquoi dans les agences de pub "ils" prennent de la coke ! Ca donne des idées ! Il y a qu'à voir certaines annonces, on se demande alors s'ils étaient sous ecstasy ou cocaïne.

...où vous apprenez que votre ex ne veux plus vous voir. Au final c'est mieux ainsi. Mais bon j'ai toujours eu du mal à me dire que plus jamais je ne reverrai une personne. Allez je ne perds pas grand chose !!! Soyons honête.

...où, pour vous réconforter, vous repensez à cette image d'écographie qui vous montre cette petite chose, qui dans quelques mois va vous changer la vie. Alors là vous vous dites qu'il ne faut pas abandonner et que le meilleur reste à venir.


Georges Hoyningen Huene

mardi 11 septembre 2007

Le grand jour


J'ai passé une semaine harassante. Des journée de travail qui n'en finissent pas, et toujours cette tête en ébullition, où s'entremêle idée de pub, cri de bébé, recherche d'appart' ou de maison...Et surtout la question existentielle mais bordel que vais-je deveniiiiir !
Bref pas trop le moral d'autant plus que C. ne se sent pas très bien ces jours-ci.
Parfois j'ai l'impression de vivre avec l'homme (ou plutôt la femme) qui valait trois milliard.
La moindre ouverture, ne serais-ce que de l'ordre du millionième de seconde, de la porte du réfrigérateur, provoque chez elle une réaction olfactive qui me désespère. L'idée même d'aller prendre un yaourt devient une psychose. Si je meurs de faim, on saura pourquoi maintenant.

On a eu enfin un rendez-vous pour échographie.
Finalement je ne suis pas stressé. contrairement à C. Elle a peur "de ne plus rien avoir dans le ventre". Je la rassure.
Nous entrons, elle s'allonge.
Tout de suite une petite forme s'amorça sur l'écran noir et blanc. Putain on y est !
LE voici enfin ! J'ai du mal a contenir mon émotion, C. à les larmes qui illuminent ses yeux bleus. Ma main caresse le bas de sa jambe. Je suis heureux. Le docteur nous dis qu'il fait 35mm, c'est pas grand chose mais déjà on voit des bouts de bras, une tête plutôt disproportionnée.
Et ca bouche, ca swing ! Mais les choses deviennent encore plus concret lorsqu 'il nous fit écouter le son de son cœur. Il battait à 100 à l'heure. Face à ce miracle on se sent très bête, on se dit waouh c'est moi qui est fait ça !
Le rapport stipule qu'il n'y avait rien d'anormal (à ce stade), on est bon chemin.

"Qui cueille une fleur dérange une étoile" Théodore Monod