vendredi 19 octobre 2007
Peindre ou faire l'amour ?
Ca faisait plus d'un an que je n'avais pas repris la peinture.
Et puis hier ça m'a pris, au réveil. Fallait que ça sorte.
Des placards, j'ai sorti les pots poussiéreux, ouvert la boite rempli de pinceaux, astiqué quelques uns tel un soldat qui s' apprête au combat. Finalement, nous en sommes pas si éloigné.
Puis j'ai sorti de derrière mon lit la plus grande toile que j'avais. 130x130cm. Va falloir maintenant remplir l'espace de ce carré éclatant.
Le combat peut commencer. Je m'oriente assez vite vers le désir de quelque chose d' abstrait. Besoin de sortir des couleurs, d' aller confronter les masses, de travailler la matière...
Tout cela est passionnant. Une fois que vous y êtes, le plus dur c'est le premier pas, le premier geste.
Le bonheur de créer remonte, je réfléchi, tâtonne, me plante, reviens en arrière en repassant un grand coup de pinceaux ce que j'avais jeter sur la toile.
Dans ces moment là, et d'autant plus dans l'abstrait, il est difficile de savoir s'arrêter, se dire qu'aller au delà, on touche à l'inutile.
Alors voilà, la journée s'achève, je suis fatigué mais content et déjà hâte de recommencer.
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