J'aurais besoin de toi, ton absence m'est parfois pénible. J'aurais besoin de fermer la porte à clé et me retrouver seul étendu à tes cotés. Ma main parcourerait tes cheveux et nous nous laisserions aller. Je veux des sourires et des mains qui me provoquent. Je ne sais où tu te caches et moi je suis perdu. Mes rêves s'échappent sans jamais laisser de traces. Moi, je m'imagine enfiler mon costume de lâche, fuyant ce bas monde pour aller m'abîmer sur les rivages du néant. Jonchant parmi ces âmes superficielles, au regards creux. On se regarde tous le nombril et cela nous suffit. Ici nul ne se pose de questions, on triche, on s'arranche, on ment. Ca baise à tout va - Tiens je me le taperai bien - Désir fugace, puis rien. Des œillères en guise de meilleurs amis, on n'écoute que soi. A brûler la chandelle par les deux bouts, notre fin ne se fait pas attendre. Ne reste qu'un tas de cendre, pas grave du moment qu'on en a bien profité.
Alors on lutte pour ne pas sombrer si bas. On pense à ceux qui ne se laisse jamais abattre, et on espère que demain quelqu'un saura si ce n'est vous comprendre, vous accepter tel que vous êtes.
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